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  pour les amateurs de poteries romaines pour les amateurs de poteries romaines  

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Auteur : titi le 19/01/2007 13:10:24
47923R0 - pour les amateurs de poteries romaines
[728] j'ai retrouvé un bouquin que j'avais acheté en 2003 .j'aimerai vous en faire profiter .si vous voulez d'autres infos de cet article ,y a pas de blème.
@+
ps: n'ayant pas de scan , j'ai tout photographié .

Evitez de poster ce genre de reproduction car c'est interdit par la loi
 
Auteur : Valerius26 le 19/01/2007 14:16:40
47923R4 - re

je serai bien interéssé par d'autres infos de cet article et même le nom du livre.
J 'avais essayé d'en faire, mais il n'y avait pas la couleur rouge, je l'ai cuit à 950° au lieu de 1050°.

 
Auteur : titi le 19/01/2007 16:27:00
47923R5 - salut VALERIUS
[728] je pense que les modés n'y verront pas d'inconvénients .c'est le hors-série de science et vie no 224 .de septembre 2003 .pour 3.80 euros.le titre : ' enquête , art et techniques de LA GAULE ROMAINE ' .je vais essayer de prendre d'autres photos , si le soleil le permet , sinon j'en refait demain .pour les modés , est-ce que j'ai le droit de donner l'adresse de science et vie ?
@ tout à l'heure.
 
Auteur : titi le 19/01/2007 18:26:30
47923R6 - resalut VALERIUS
[728] je vais te résumer brièvement l'article , car je tape toujours d'un doigt alors , je cite : comment tous ces ateliers fabriquaient-ils leur céramiques ? suivons l'exemple de Montans,ou les potiers disposaient de tout le necessaire: une argile de bonne qualité , de l'eau pour laver les terres et façonner les vases et du bois pour chauffer les fours.l'argile du sous-sol Montais a une teneur en calcaire assez élevée :13 à 14 % .cette argile était utilisée telle quelle , sans adjonction de dégraissant.une fois broyée , pétrie et parfois décantée , elle était stockée dans des bacs de tuile ou sous des hangars ou elle 'pourrissait' à l'abri de la lumière. pour les fours , les potiers utilisaient des essences feuillues ( principalement du hêtre ) parfois associées à des résineux ( pin sylvestre ) pour cuire leur céramiques.c'est avec des tours rapides , probablement lancés au bâton, que les potiers montaient au préalable les vases à cuire. Après avoir lancer le tour, sur le plateau duquel était déposée une motte d'argile, le potier montait entre ses doigts un vase lisse, dont la forme était affinée par grattage à l'aide d'outils appelés estèques ou tournassins. Il lui était également possible de fabriquer un vase à reliefs, en s'aidant de moules. Faits de terre cuite, ces derniers portaient sur leur face interne l'empreinte en creux de poinçons. VAISSELLE STANDARDISEE : une fois séchés, ils étaient cuits à environ 800°C, une température relativement basse qui les rendaient plus ou moins poreux. Le potier s'en servait en les remplissant d'argile molle sur son tour en mouvement. Pour faire pénétrer l'argile dans leur empreinte, et donner leurs reliefs aux futurs vases, il pressait sa main sur leur paroie. L'épaisseur de la pâte était en suite égalisée et lissée. Puis venait le moment du démoulage (après 2 à 24h de séchage) et celui des finitions d'usage : pose du pied, façonnage du bord, ajout d'anses, etc...
Enfin, qu'ils soient lisses ou à relief, les vases étaient plongés dans un bac d'argile délayée, ou engobe : de sa qualité dépendait la couleur, le brillant mais aussi l'imperméabilité qu'auraint les pièces une fois cuites. Reste qu'avant de rejoindre le four, les vases étaient stockés à l'abri de la lumière et de l'humidité, pour finir de sécher. Ce n'est en effet qu'entre les mois de mars et d'octobre que les potiers de la graufesenque faisait cuire leur production. On y utilisaient des fours à sole suspendue et à chaleur rayonnante, ou la teneur en oxygène était très élevée. Cela permettait d'oxyder le fer contenu dans l'argile, et donc de donner aux céramiques une teinte d'un rouge plus ou moins soutenu. Mais pour y parvenir, il fallait éviter le contact direct entre les gaz de combustion et la sigillée : la sole du four était percée de trous se prolongeant par des conduits entre lesquels étaient empilés les vases. Un tel dispositif procurait en outre un meilleur tirage et une répartition plus équilibrée de la chaleur dans la chambre de cuisson (appelée laboratoire). Quant à la chambre de combustion, située sous la sole, elle était le plus souvent enterrée pour réduire les déperditions de chaleur. Un couloir vouté la précédait (l'alandier), à l'entrée duquel se trouvait le foyer. A l'extérieur, une aire de chauffe excavée, de forme et de dimension variables, permettait d'approvisionner le four en combustible et de procéder aux diverses opérations d'entretien.
Voilà l'essentiel de l'article, en espérant que tu y as trouvé ton bonheur.
Voici l'adresse de Science & vie : 1 rue du colonel - Pierre - Avia
75503 PARIS CEDEX 15
@ +
 
Auteur : titi le 19/01/2007 18:29:29
47923R7 - la photo du magazine
[728] franchement ça vaut le coup de l'acheter.
 
Auteur : titi le 19/01/2007 18:34:09
47923R8 - d'autres ouvrages
[728]
 
Auteur : titi le 19/01/2007 18:43:47
47923R9 - euh
[728] en dernière page ils disent :la première phase était celle de la cuisson propement dite , avec une température montant lentement et régulièrement jusqu'a un palier de 950 à 1050 degrès.sa durée variait en fonction de la taille du four , tout comme la quantité de combustible requise. là c'est moi qui parle , j'ai pas trop bien compris , ci-dessus ils parlent d'une température de 800 degrès et là de 950 à 1050 degrès ... si tu y comprends quelque chose tant mieux.j'espère que tu t'y retrouve.hormis cet article sur la poterie , le reste de ce hors-série vaut vraiment le coup de l'acheter.je précise que je bosse pas pour science et vie ça t'as plu ?
@+
putain ,j'ai mal au doigt ..
 
Auteur : Valerius26 le 20/01/2007 21:21:12
47923R10 - re
Merci titi, je l'ai pas encore lu mais j'ai fait copiercollé, hier j'ai enregister toute des images avant qu'elle disparaissent

 
Auteur : thierry 31 le 20/01/2007 21:59:08
47923R11 - ....
[11]

Titi , c est bien 1050° c et non pas 850 .
La cuisson d un four de 4 m sur 4m durait environ 3 jours , ou les potiers se relayaient pour approvisionner le four en bois .
S il s endormaient , la production etait HS , de la meme facon que mettre le bois d un coup elevait la temperature de maniere excessive en pic et cela avait pour effet de fondre l argile ( d ou la presence de moutons dans les depotoirs ) .
Autant vous dire que le responssable de la cuisson ne devait pas se sentir tout a fait a son aise en se reveillant au petit matin ...

Une cuisson necessitait une quantité de bois assez consequante , c est pour cela que les atelier de produtions etaient placés dans des zones capable de fournir ce combustible dont certains etaient eloignés de voie commerciales . Le bois pouvait aussi etre flotté c a d acheminé par un fleuve ou riviere ( comme au canada ) de plus , il y avait une codition primordiale a l implantation d un atelier : la matiere premiere
Ceci est l exemple meme de l atelier de Millau , Montans , etc

Pour info , dans les references sitées ci dessus , quelques unes sont epuisées , a savoir le DAF 6 , B Hoffman ( ne pas confonre avec Bettina Hoffman ) , ainsi que Gallia 39 .
Ceci dit en bibliotheque Universitaire , cela se trouve aisement ..

Et bien d autres ouvrages et articles innombrables sur ce sujet ........
Cordialement
Thierry


 
Auteur : titi le 21/01/2007 07:45:38
47923R12 - merci les gars
[728] @+
 
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