Auteur : sylvestre le 16/08/2006 17:39:16
n°39594R0 - grosse boulette ;o) |
 
Pour les spécialistes du genre
Qui peut m'en dire plus sur ce boulet ? Explosif ? 
Bouché à une extrémité, 4cm de diamètre pour le trou
11.5cm de long (légèrement ovale)
4kg500 de fonte.
 Merci pour vos infos Sylvie
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Auteur : DP le 16/08/2006 23:22:19
n°39594R1 - ... |
 Bouché avec quoi ? Du plomb ? Zarbi ce truc.
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Auteur : sylvestre le 16/08/2006 23:40:38
n°39594R2 - . |
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Auteur : DP le 17/08/2006 00:07:27
n°39594R3 - ... |
Ha bon ! Je pensais que cette masse avait été sortie de labours briards ;o)
Si elle provient de la mer, c'est probablement un lest de filet (avis aux pĂŞcheurs  ).
@+
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Auteur : sylvestre le 17/08/2006 19:23:27
n°39594R4 - . |
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Auteur : Champaubert le 17/08/2006 19:48:51
n°39594R5 - boulet |
 Bonsoir dame sylvestre,
Ce boulet était peut être destiné à autre chose qu’à un canon .
Comme celui-ci avec ses entraves.
Cette fortification n’était elle pas une prison ? 
A+
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Auteur : sylvestre le 17/08/2006 22:24:23
n°39594R6 - . |
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Auteur : DP le 18/08/2006 00:03:28
n°39594R7 - Boulet |
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Auteur : thefrog67 le 18/08/2006 00:54:41
n°39594R8 - c'est peut-ĂŞtre... |
 aussi un boulet de ramoneur (ils sont fixes a une chaîne et a l'autre bout un'herisson')....
@+
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Auteur : Lumière 21 le 18/08/2006 14:04:22
n°39594R9 - kĂ©zako |
 tous,
Nous avons donc affaire à un artefact + ou - sphérique et percé de part en part ! koikéce ? 
Un projectile ? niet !
Un boulet de forçat ?  (en France seuls les boulets creux de 8 livres, 10,3 cm de diam., étaient reconvertis pour cet usage dès 1803) !
La description reste incomplète (absence de diamètre ) avec notamment un trou transfixiant ?!?
... cette définition implique-t'elle une cavité sphérique ?
Ce trou est-il tubulaire ?
...
Le contexte implique une utilisation navale ou militaire !
Bref @ suivre ...
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Auteur : sylvestre le 18/08/2006 20:49:08
n°39594R10 - . |
Pas moyen de retrouver un boulet explosif sur le net ,avant explosion
Un autre se trouve, à proximité, fiché dans le rocher tout de même !
Pour complément : trou tubulaire
Boulet de ramoneur, vu l'endroit où il a été trouvé, thefrog, cela reste improbable
Peut-ĂŞtre Anglais ce .......machin parce que...
Nelson reçut l’ordre de protéger avec l’Agamemnon, la Gorgone et le Dauphin, l’acheminement d’un nouveau corps expéditionnaire de 1 450 fantassins pour attaquer Calvi. Le 15 Juin, les 22 transports de troupes étaient parvenus à Saint Florent. Le 17, l’armada anglaise mouillait à l’Ouest de la haute pointe de la Revellata. Nelson avait choisi cet endroit, bien que dangereux à cause des nombreux récifs qui l’entouraient, parce qu’il était à l’abri des vents. Le « maestrale » et le « libeccio » qui soufflaient avec violence dans cette région rendaient très difficile l’approche du port de Calvi. Dans l’après-midi du 18 Juin, il fit une reconnaissance dans un canot en compagnie du chef du corps expéditionnaire anglais, le général Stuart, et avec une poignée de fantassins pour seule escorte. Contrairement à ce qui s’était passé lors de l’attaque de Bastia, Nelson et Stuart s’entendirent tout de suite. Après avoir détaillé à la longue vue les défenses françaises, ils se mirent rapidement d’accord pour débarquer dans la crique de Porto Agro située à 3 milles de la citadelle, malgré les dangereux récifs qui en défendaient l’entrée.
Bien qu’ils eussent repéré l’arrivée des forces anglaises, les Français ne firent rien pour s’opposer aux opérations ennemies. Le 19 Juin 1794, à 7 heures de matin, le capitaine de corvette Edeward Cook put débarquer sans opposition 6 pièces d’artillerie et commencer leur acheminement vers les hauteurs de Calvi en empruntant les petits sentiers utilisés ordinairement par les bergers corses. Nelson ne rencontra pas davantage d’opposition lorsqu’il débarqua 250 marins de l’Agamemnon et installa leur campement sur la plage. Le terrain était la seule source d’opposition aux opérations anglaises, et ceux-ci avaient mis en batterie leur artillerie lorsque le temps tourna soudainement à la tempête. La pluie transforma rapidement le terrain en bourbier et réduisit tout aussi rapidement le campement anglais. Mais contre toute attente, Nelson exhorta ses hommes à poursuivre leur travail. Malgré la pluie, les Anglais parvinrent à élargir la route vers les positions françaises, et lorsqu’elle cessa, ceux-ci découvrirent qu’une batterie supplémentaire les menaçait. Les trois canons avaient été hissés à force de bras au sommet des pentes abruptes à plus de 4 kilomètres de leur point de débarquement. Nelson avait également fait aménager un hôpital de campagne sur les hauteurs. Cependant, la tempête avait dispersé la flotte anglaise et les renforts en hommes et en munitions qu’il avait demandés n’étaient pas encore arrivés. Les Britanniques utilisaient le matériel capturé à Toulon contre leurs anciens propriétaires et la disparité des calibres et des munitions leur causait quelques soucis d’intendance, source de retards et de contre temps. Une petite pose d’une semaine s’ensuivit dans les opérations anglaises, pour la plus grande fureur de Nelson, qui était d’un naturel impatient.
Les hostilités reprirent le 27 Juin 1794, à l’initiative des Français. Un nouvel orage très violent s’était déclaré, et les navires anglais avaient été obligés de s’éloigner au large. La garnison tenta d’attaquer le corps expéditionnaire britannique à la faveur de la pluie. Les marins français tentèrent également d’appuyer leur corps expéditionnaire en canonnant les positions anglaises avec une vielle barge chargée de canons. Les Britanniques ayant le dessous au cours des accrochages avec l’infanterie française, Nelson prit le risque de se rapprocher de la terre avec l’Agamemnon, malgré la tempête. Bravant un vent violent, il parvint à approcher son navire de la côte et ouvrit le feu sur la barge. Pour ne pas être détruite, celle-ci dut se réfugier sous la citadelle de Calvi. Sans soutien, l’infanterie française cessa son attaque et se replia. Le combat n’avait duré que deux heures, mais les pertes étaient élevées. Dans les jours qui suivirent, les Britanniques amenèrent d’autres canons et installèrent de nouvelles batteries.
ça c'est pour l'info. militaire 
Merci Ă vous tous 
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Auteur : arnold le 19/08/2006 00:25:57
n°39594R11 - Tirez les premiers Messieurs les Anglais |
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Auteur : maximus le 19/08/2006 12:38:02
n°39594R12 - les boulets ramĂ©s... |
[233] n'avaient pas cette configuration...C'était en fait, soit 4 quarts de boulet équipés d'une tige métallique, chaque tige étant fixée avec un anneau à la base; en fait on introduisait dans la gueule du canon un boulet unique lorsque l'ensemble était en position replié. Une fois tiré, ce projectile se déployait en croix tout en tournant sur lui même.
Le second type de boulet ramé était constitué de 2 demi-boulets reliés ensemble par leur face plate à l'aide d'une tige métallique. lors du tir le projectile là aussi partait en tournoyant.
A noter dans la baie de St-Florent, l'épave du HMS 'Le Ca Ira'. En fait navire français capturé par Nelson en 1793 au large du cap Noli. De son premier nom : le 'La Couronne', navire de 80 canons lancé à Brest en 1766. Après sa capture, Nelson le réforme comme navire de ligne car il est jugé trop vieux. Il est ensuite désarmé et transformé en navire hôpital ancré en face de la tour de la mortella en baie de St-Florent.
Lors de probables travaux de charpente dans le navire, une lampe à la flamme probablement non protogée aurait mis le feu au navire.
Les Anglais coupèrent les amarres et le HMS 'Ca Ira' (rebaptisé ainsi à la révolution), dériva vers la petite citadelle de St-Florent dans laquelle les Anglais avaient stocké de la poudre.
Le bateau s'échoua près de la citadelle, les Anglais réussir néanmoins à le prendre en remorque, et cela malgré l'incendie...
Il coula en définitive à environ un demi mile nautique au lrage de St-Florent par 14 mètres de profondeur.
Les fonds de sa coque, préservés sous le sable furent fouillés sur plusieurs campagnes de fouilles au début des années 90. j'ai eu la chance de participer à l'une des campagnes.
A noter que ce navire était l'uns des rares à l'époque à possèder une coque doublée de plaques de cuivre afin d'augmenter la protection contre les vers marins comme les tarets.
Donc, tout cela est en relation avec l'histoire contée par Sylvestre.
Amicalement,
Maximus
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Auteur : sylvestre le 19/08/2006 13:26:30
n°39594R13 - . |
les loups de mer
D’accord avec toi Maximus, pour la forme de ces boulets. Merci Arnaud pour la suggestion. Je me demande s’il ne s’agit pas de réemploi….
Quelle chance tu as eu d’avoir pu participer à ce chantier de fouille. 
Depuis 1991, la plongée archéologique a été classé activité professionnelle, ce qui sous entend posséder, au moins, le niveau 3 de la FFESSM et posséder la qualification d’hyperbariste !
- classe 1 = N3 + hyperbare
- classe 2 = N4 + hyperbare (plongée en mélange)
Les archéologues et les bénévoles niveau 1 ou 2, ont du passer le niveau 3, mais pour la qualification hyperbare, une dérogation est généralement accordée pour le temps de fouille d’un épave donnée.
Tu plonges toujours Maximus ? Pour ma part, l'an prochain, peut-ĂŞtre un galion vers Saint Florent.....
 Sylvie
La tour de la Mortella que j’avais mis sur le no-métal ces jours ci. Face à sa résistance, Nelson en a fait construire à l'identique, en grand nombre, à Londres et un peu partout en GB.
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Auteur : theodose le 19/08/2006 13:29:40
n°39594R14 - re |
 salut,
si tu fais une recherche sur treasure.net je me souviens que quelqu'un avait trouvé le meme truc , c'etait en fait un boulet remplis d'explosif de la WWI je crois , ca ressemble beaucoup
@++
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Auteur : cake39 le 19/08/2006 17:19:56
n°39594R15 - Un boulet, c'est Ă©trange ... |
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Auteur : sylvestre le 19/08/2006 21:07:17
n°39594R16 - . |
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Auteur : theodose le 19/08/2006 22:50:59
n°39594R17 - re |
apparemment il n'est pas possible de se servir du moteur de recherche sur treasure.net car c'est réservé au 'charter member' uniquement , et pour s'inscrire ca coute 15$ ....
je pensais avoir tout vu mais finalement je me rend compte que non ..
@++
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Auteur : cake39 le 19/08/2006 23:31:55
n°39594R18 - peux pas !!!!! |
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Auteur : sylvestre le 19/08/2006 23:42:54
n°39594R19 - . |
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+s+
Je vais creuser et googoliser la question du boulet d'entrave. Mais présentait-il un trou transfixiant ? 
Ben dis donc ! ça c' est de l' histoire...Juin 1794 ? mauvaise période pour faire du tourisme en Corse...
Je ne reconnais pas V.ro ! 
