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  matrice de sceau navette en bronze matrice de sceau navette en bronze  

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Auteur : urssaf78 le 27/08/2019 19:21:05
138175R0 - matrice de sceau navette en bronze



plus belle pièce de mes trouvailles 4 x 2,8 cm

trouvée dans un champ de l'ouest 78 elle a déjà été entre les mains de Gilles puis de David
malgré leurs efforts seules les inscriptions ont été déchiffrées comme suit

S FRIS IOHIS BERSIL PRIORIS DE CATPOROTONDO

merci pour vos compléments de recherche
cordialement
urssaf78


 
Auteur : urssaf78 le 27/08/2019 19:22:09
138175R1 - empreinte




 
Auteur : cromagnon 07 le 27/08/2019 21:23:08
138175R2 - re

joli sceau mais si les pointures n'ont pas réussi a t'en dire plus ,ça va être dur pour les autres .
je pense que c'est le sceau d'un cureton alors il faut chercher du coté de l'église

 
Auteur : detector17 le 27/08/2019 22:22:46
138175R3 - je me lance !
[1429] !
Joli sceau !!
j'ai trouvé une famille en Normandie qui à pour nom de famille: CAMPO-ROTONDO où CAMPO-ROTUNDO Un Guillaume qui était Chevalier en 1248 ! il était seigneur de JORE ! IOHIS ?
PRIORIS ? qui en latin peu se traduire par ; 'le premier de' où bien 'le supérieur ' !
Si cela peu aider ......tape ;prieuré de camporotondo dans Go..... tu va sur ; Mémoires... (3éme ligne) clic sur le livre en haut à gauche 'Mémoires de la société des antiquaires de la Normandie' pages 41 42 45 46
Pas mieux, @+
 
Auteur : Urssaf78 le 28/08/2019 05:26:27
138175R4 - Matrice de sceau
merci pour vos recherches
Il se pourrait que la piste de detector17 soit la bonne....
Je vais faire des recherches des que possible
Cordialement


 
Auteur : Gil 25 le 28/08/2019 14:11:03
138175R5 - Matrice de sceau
[501]
Bonjour à tous,

Oui, bien vu detector17

Il s'agit bien de CAMPOROTONDO, CAmPOROTOnDO avec les lettres m et n onciales.
Les personnes qui ont étudié cette matrice on pris le M pour un T.
D'ailleurs on voit que le T de ROTONDO est bien différent.


 
Auteur : pascalusdudix le 28/08/2019 14:31:39
138175R6 - ...
Très joli sceau !!!!

Voici une petite bidouille, si cela peut aider...




 
Auteur : pascalusdudix le 28/08/2019 14:32:20
138175R7 - ...

 
Auteur : Joël13 le 28/08/2019 18:18:36
138175R8 - Matrice de sceau
[1863] Urssaf78 et tous,

Je ne peux t'aider au dechiffrement, mais félicitations pour cette superbe découverte !
Quel bel état de conservation en plus !

Amicalement.
Joël


 
Auteur : Speleo Diver le 02/05/2020 11:48:45
138175R9 - Localisation du prieuré
Bonjour à tous

Avec les derniers indices et recherches on peut lire :
S FRIS IOHIS BERSIL PRIORIS DE CAMPOROTONDO
Sceau du frère Jean BERSIL prieur de Champrond

Recherche du Prieuré : Champrond en Gâtine
Livre «Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés : Cottineau »
& « Abbayes et Prieurés de l’ancienne France, tome 1 : Beaunier » :
Champrond en gâtine : Campus rotundus in Gastina ; Prieuré de l’ordre de Cluny, dépendant de Saint Denis de Nogent, sous le vocable de Saint Sauveur, vers 1250, diocèse de Chartres, doyenné de Brou, canton la Loupe, arrondissement Nogent le Rotrou.
De nombreux textes sur la famille et sceaux ecclésiastiques trouvés sur « Champrond » confirment le nom et prieuré.
Exemple : Michel de Champrond : base Sigilla, conservé aux archives départementales de l’Eure et Loir ; original vu par G.Demay en 1861 (fiche 1000) ; sceau pendant en cire médiévale datant de 1428)

Description de Gilles Rondel(2013) :
« Sigillant en prière sous une arcade gothique, au dessus, Vierge trônant de face tenant le Christ en croix. De part et d’autre du sigillant écu dextre, à un chevron, accompagné de trois étoiles de deux en chef et une en pointe, l’écu senestre de même.
Les caractères divers sur le dessus de la matrice (initiales, points, lettres, etc.) correspondant à des marques de « faussaire » ou copieur afin d’indiquer les copies des sociétés archéologiques de sigillographie (sphragistique) réalisées notamment au XIXe, ce qui n’enlèverait en rien à l’intérêt de l’objet. Les copies étaient réalisées à partir d’empreinte parfois abimée, ou portant des lettres manquantes ou effacées, ce qui expliquerait d’ailleurs que les dernières en fin de légende, soient un peu effacées. »

Thierry

 
Auteur : archeoplus le 02/05/2020 12:59:23
138175R10 - ,
[1945] Bonjour Urssaf,
Magnifique sceau, et magnifique identification.
Vraiment pour finasser, voici deux précisions.
La Vierge tenant son fils mort (une 'pieta') est une scène religieuse particulièrement courante aux XVème/ XVIème siècles.
Qui était ce Bertil, prieur de Campus Rotundus ? Parmi les quelques familles ayant eu pour blason un chevron entouré de trois étoiles, on retrouve les 'Berthier de Grandy'. Or, les noms Berthier et Bertil ont la même origine (Bertille et Berthe, c'est au départ le même prénom d'origine germanique).


 
Auteur : Speleo Diver le 02/05/2020 18:17:15
138175R11 - -
Bonsoir Archeoplus

On peut finasser mais c'est pas facile et très ouvert : le blason ressemble également à celui de l’évêque de Chartres Ferdinand de Neufville de Villeroy de 1657 à 1690. Il était le représentant et électeur de ce prieuré...

C'est souvent le cas pour le nom du sigillant sans document d'époques c'est très compliqué.

Encore merci

Thierry
 
Auteur : archeoplus le 02/05/2020 20:56:18
138175R12 - ,
[1945] Effectivement, Speleo Diver, c'est très ouvert en l'absence de documents d'époque (ils existent peut-être dans la poussière des archives départementales).
Maintenant, j'ai du mal à situer ce sceau au XVIIème siècle, malgré une possible tendance aux archaïsmes. Le dais de la vierge appartient au gothique flamboyant, et l'écriture porte des restes de formes gothiques. Selon toute apparence et pour moi,, on est au début, au plus tard au milieu du XVIème siècle.


 
Auteur : Speleo Diver le 03/05/2020 10:00:20
138175R13 - Conclusion
Bonjour Archeoplus et tous

Je ne suis pas spécialiste sur la symbolique de la représentation catholique, sauf passionné par les sceaux...
Comme hommage je vous livre l' émouvante et passionnante correspondance (2 messages) de Gilles Rondel dans son intégralité sur cette matrice :

Je suis rentré de Paris (hôpital de jour) en fin de soirée, demain même parcours.
Dans le champ le Sigillant en prière sous une arcade gothique, au dessus, la Vierge trônant de face, tenant le Christ en croix, je ne connaissais pas cette représentation, à priori, XVI XVIIe.
De part et d’autre du sigillant écu dextre, à un chevron, accompagné de trois étoiles de deux en chef et une en pointe, l’écu senestre de même. je verrais s’il est possible de retrouver cette famille.
Ce qui m’interpelle, c’est la marque sur le dessus de la matrice, en effet ces caractères divers sur le dessus de la matrice (initiales, points, lettres, etc.) correspondant à des marques de « faussaire » ou copieur afin d’indiquer les copies des sociétés archéologiques de sigillographie (sphragistique) réalisées notamment au XIXe, ce qui n’enlèverait en rien à l’intérêt de l’objet. Les copies étaient réalisées à partir d’empreinte parfois abimée, ou portant des lettres manquantes ou effacées, ce qui expliquerait d’ailleurs que les dernières en fin de légende, soient un peu effacées.
En principe le sigillant devait professer au sein d’une communauté, ou d’une église sous le vocable de la vierge, si la datation se confirme, sous le règne de Louis XIII, à l’instigation de Richelieu, la France est consacrée à la vierge et Jésus crucifié. Voilà pour ce soir.
J’ai acheté un nouveau scanner plus performant, de ce fait la lecture est plus aisée.
S FRIS IOHIS BERSIV PRIORIS DE CATRONOTONBO
sceau de Johan Bersiu prieur de Catronotonbo
Dans le champ (selon Emile Mâle), la vierge tenant son fils crucifié est une représentation faisant référence au cantique des cantiques ouvrage du XVe siècle (vieux poème d’amour dans la bible).
Depuis plusieurs siècles, les docteurs du moyen âge, reconnaissaient en la Vierge de la Sulamite, la Vierge Marie, celle-ci devenant dans leurs commentaires « aussi virginale que le sommet des Alpes » (la Sulamite, fiancée du Cantique des Cantiques, est séparée de son amant par Salomon).
Il est bien établi au commencement du XVIe siècle, que la vierge du poème est associé à la vierge Marie, la représentation dans une des gravures de l’ouvrage du XVe siècle, de la vierge tenant son fils crucifié, laisse à penser, à priori, que la matrice serait datable du XVIe ou du XVIIe siècle.
Je ne manquerai de vous faire savoir si j’ai du nouveau,
bonne fin de journée, cordialement Gilles.




 
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