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Auteur : pascalusdudix le 13/08/2019 13:13:02
138102R0 - Vervelle


Voici une vervelle en applique avec des fleurs de lys.
Trouvé dans le dix, vers Bar-sur-Aube.
Il y a un reste de dorure or sur le dessus de la tranche.

Merci d'avance pour toute idée concernant son origine .



 
Auteur : pascalusdudix le 13/08/2019 13:13:40
138102R1 - suite...

 
Auteur : bidouille le 13/08/2019 13:58:10
138102R2 - armoiries


la plus approchant que j'ai trouvé sont les armoiries des comtes capétiens d'Evreux, blason qui fut aussi celui de la ville d'Angoulême de 1381 à 1452 sous Philippe d'Evreux et qui est toujours employé par la ville de Mortain (dep. 50)

attendons d'autres propositions ....
@+


 
Auteur : Romulus41 le 13/08/2019 14:23:06
138102R3 - —------—
AVE !!!

Ce n'est pas une vervelle mais une applique.

Une vervelle en applique ça ne se dit pas.
C'est soit l'un, soit l'autre.
 
Auteur : pascalusdudix le 13/08/2019 14:33:47
138102R4 - ...
Bidouille... à suivre je l'espère.

Romulus41 de me corriger.

Étonnant... Evreux... , c'est pas dans le coin.... ???





 
Auteur : pascalusdudix le 14/08/2019 14:55:51
138102R5 - ...


Voici un petit montage afin d'aider....



 
Auteur : pascalusdudix le 22/08/2019 13:04:02
138102R6 - ...


Voici le résumé d'un article rédigé par Monsieur Alban Pérès très intéressant :

'''Depuis quelques années, grâce notamment aux détectoristes amateurs et à internet, un nombre considérable de petits écussons métalliques armoriés ont refait surface. On peut en admirer facilement sur les forums de discussion spécialisés, ainsi que sur les sites de ventes aux enchères. Ces découvertes pourraient enrichir le corpus en s’ajoutant aux maigres collections conservées dans les musées, mais encore faudrait-il que ces découvertes puissent être inventoriées de manière systématique. Malgré tout, c’est à la lumière de ces nouvelles découvertes qu’il m’a parut opportun de faire le point sur les vervelles, ou pour être plus précis, les petits écussons métalliques armoriés.
....
Comme pour les vervelles à faucons, il existe des traces écrites de l’existence de petits écussons armoriés destinés aux chiens qui attestent de leur existence :

« huict escussons de cuivre aux armes de Monseigneur et de Madame pour attacher ez colliers des levriers de Madicte dame ... »
M. Victor Gay reproduit ce texte en lui donnant la date de l’an 1454...

Écussons métalliques à tenon
Un type d’écusson métallique peut également être cité, celui comportant non pas une bélière mais un tenon au revers. ce dernier est parfois nommé « applique ». En règle général, ces pièces sont de petite taille (15 à 30 millimètres de haut), mais toujours émaillées et dorées. Quant à leur usage, il est probable que ces pièces furent rivetées sur des ceintures ou des vêtements, et bien évidemment sur les colliers des chiens d’agrément....

Conclusion
Aujourd’hui, le terme de « vervelle », qui était réservé à la fauconnerie, amalgame tous les types d’écussons métalliques armoriés. On voit désormais que les vervelles à faucon restent largement minoritaires comparées aux éléments décoratifs héraldiques des harnais de chevaux, et que les vervelles à chien sont difficilement différentiables des appliques destinées aux harnais. De plus, de nouveaux types d’écussons ont émergé grâce aux découvertes faites ces dernières années, permettant d’émettre de nouvelles hypothèses quant à leurs usages. Là encore, un beau travail de recherche se profile, mais la nécessité d’un enregistrement sérieux de toutes ces découvertes se fait cruellement ressentir.

 
Auteur : bidouille le 22/08/2019 13:50:38
138102R7 - .


pascalusdudix pour cet article

( un beau travail de recherche se profile, mais la nécessité d’un enregistrement sérieux de toutes ces découvertes se fait cruellement ressentir. )

Mr Alban Pérès si tu nous lis, saches que ce forum est disposé à t'aider dans cette démarche


 
Auteur : Gil 25 le 22/08/2019 13:53:36
138102R8 - Applique médiévale
[501] Bonjour,

Concernant l'héraldique de cette applique, il est dommage que la réponse de bidouille qui me paraît plus qu'intéressante n'ait pas été suffisamment prise en considération !...
Sur une aussi petite surface le nombre des fleurs de lis est évidemment réduit.
Je pense que cette recherche sur l'origine de ces armes (En fait la question principale de ce post) a porté ces fruits.
Pour pascalusdudix, en regardant à la binoculaire peut-on deviner des restes de rouge (gueule) sur la barre componnée ?




 
Auteur : pascalusdudix le 22/08/2019 15:01:54
138102R9 - ...
à tous.

Effectivement Gil 25, actuellement, la proposition de Bidouille est la plus pertinente.

J'ai également fais pas des recherches concernant les armoiries, et je n'ai rien trouvé de plus approchant.

Désolé, je ne vois pas de trace de rouge, n'y d'aucune couleur sur la gueule.

S'il s'agit bien d'une armoirie portée par un chien d'agrément (et d'Evreux).. pourquoi c'est dans le dix ?

L'époque de l'objet correspond certainement à la guerre de cent ans... Et à l'époque cela bougeait pas mal...

L'idée de l'armoirie d'un seigneur local est également envisageable (peut-être non répertoriée car jamais découverte ??? ).

Ce genre d'objet est assez rare et très intéressant je trouve.

Encore


 
Auteur : geep le 22/08/2019 19:03:16
138102R10 - ...
[1936] Bonsoir,
je ne vois pas pourquoi le fait que ce petit écusson ait été trouvé dans l'Aube et que Philippe III ait été comte d'Evreux serait antinomiques. Philippe III était non seulement Comte d'Evreux, mais aussi d'Angoulême (16), de Mortain (50), Roi consort de Navarre et il possédait des domaines en Aunis (17) et en Poitou (86, 79). En fait, beaucoup de nobles pouvaient être à la tête de seigneuries un peu partout en France, voire hors de France, soit en reconnaissance de services rendus, par mariage,par héritage ou par conquête. Par ailleurs, le jeu des alliances et la fréquence des conflits amenait souvent les seigneurs à s'éloigner de leurs domaines pour porter main-forte à leur suzerain, voire pour leur propre compte, (pour mémoire, Philippe III a été tué à Jerez pendant la Reconquista). Par ailleurs, le fait qu'il soit de la famille royale laisse à penser que ses déplacements ne devaient pas s'effectuer sans une certaine pompe (domestiques, soldats, confesseur, famille...alors, pourquoi pas des chiens?
 
Auteur : pascalus85 le 22/08/2019 21:42:50
138102R11 - excellent
[1941]
J'adoooore ce genre de post...ou les méninges de tous sont sollicité.
en fait Il est bien ce forum...


 
Auteur : pascalusdudix le 27/08/2019 11:48:57
138102R12 - ...
à tous,

Merci Geep pour ton avis que je partage bien volontiers.

Après, pas évident de trouver le bon conte.....

Voici la liste des contes capétiens d'Évreux avec cette armoirie :
- 1298-1319 : Louis de France (1276-1319)
- 1319-1343 : Philippe d'Évreux
- 1343-1378 : Charles II de Navarre dit le Mauvais, se vit confisquer ses possessions normandes par le roi de France Charles V.

J'imagine que l'histoire locale de ma région (lieu de découverte de l'applique) n'est pas suffisamment précise et qu'elle n'évoque pas chaque déplacement de chaque conte...

Il faut que je poursuive les recherches......
Dans le secteur, j'ai également trouvé un carreau d'arbalète....
Durant la guerre de cent ans, à cet endroit, un hameau a été abandonné par ses habitants à cause des invasions anglaises.... Encore une piste...

Encore merci !!!!


 
Auteur : pascalusdudix le 27/08/2019 15:13:53
138102R13 - ....

(et pardon pour mon ortograve.. )

Voici une hypothèse :

Louis d'Évreux (1336 - 1400), comte d'Étampes, plus connu sous le nom de Louis d'Étampes, est un prince français de la seconde moitié du XIVe siècle.

Prince capétien, arrière-petit-fils du roi Philippe III le Hardi, il est le fils aîné du comte Charles d'Évreux, pair de France, et de son épouse Marie de La Cerda, issue de la branche aînée de la famille royale de Castille mais dépossédée du trône. Pair de France au titre de son comté d'Étampes, il est aussi seigneur de Gien, Biscaye, Dourdan, Lunel, Gallardon et Aubigny.

En 1358, Louis épouse Jeanne de Brienne, fille de Raoul Ier de Brienne, connétable de France, comte d'Eu et de Guînes, et de Jeanne de Mello.

Les origines de Jeanne de Brienne :
La maison de Brienne est une famille féodale française, originaire de Champagne, dont plusieurs membres se sont illustrés en France, en Italie et en Orient.
La maison de Brienne est une grande famille féodale française dont le fondateur serait Engelbert Ier, qui vivait au Xe siècle, sous le règne de Louis IV d'Outremer. Vassaux des comtes de Champagne, leur comté médiéval était centré sur la ville de Brienne-le-Château.


L’applique a été trouvé dans la région de Bar-sur-Aube, à une trentaine de kilomètres de la ville de Brienne-le-Château. L’armoirie peut correspondre à celle de Louis d’Evreux, marié avec jeanne de Brienne. Louis d’Evreux a peut-être eu l’occasion de se déplacer dans la région de sa dulcinée ?

Évidemment, rien de certain, mais une belle piste tout de même !

Encore pour vos commentaire bien utiles.

 
Auteur : pascalusdudix le 27/08/2019 16:11:45
138102R14 - ...
Et maintenant ?

Un grand tube d'aspirine pour le mal de crâne de pascalusdudix !
 
Auteur : Joël13 le 28/08/2019 18:11:06
138102R15 - ...
[1863] Pascalusdudix,

Tout d'abord félicitations pour cette très belle découverte, trouvaille qui génère un post très passionnant avec les autres participants. Bravo également pour tes recherches qui sont très intéressantes !

Amicalement.

Joël




 
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