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  Notre part de NĂ©andertal Notre part de NĂ©andertal  

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Auteur : JCT le 27/04/2018 09:58:23
135744R0 - Notre part de NĂ©andertal
[323] Bonjour,
A lire dans le dernier N° de La Recherche (mai 18).
Enfin un article sur le génome qui dit, sur des bases scientifiques, ce que l'on pouvait éventuellement penser.
les Néandertaliens aurait disparu par métissage entre 90 et 40 000 BC, parce qu'ils était peu nombreux et que les nouveaux arrivants sont arrivés par vagues successives, en nombre, et pendant de nombreuses années.
Entretien avec le généticien Svante Pääblo.
Cordialement,
JCT

 
Auteur : biface22/50 le 27/04/2018 12:34:01
135744R1 - re
Bonjour Ă  tous

Si je peux me permettre de vous recommander la lecture d'un livre sur la question c'est bien celui-ci.

Passionnant !

Bien amicalement

biface22/50

 
Auteur : JCT le 14/06/2018 16:25:23
135744R2 - passionnant
[323] Bonjour,
Je viens de terminer la lecture il y a quelques semaines.
Il faut une petite connaissance de base sur la cellule et l'ADN qu'il me semble relativement facile à acquérir si on ne l'a pas.
Autant de suspense que dans bon un policier. On est pris par l'aventure.
Indépendamment de notre part de Néandertal et de Denisova, une véritable aventure scientifique d'un chercheur passionné avec tous les problèmes de la recherche et ses aléas externes. La volonté de tout vérifier pour accéder à des certitudes (ou presque) avant de publier, les erreurs et tâtonnements, la concurrence des labos, la recherche des compétences et des moyens. Le soutien de ceux qu'il a fallu convaincre...
Tout y est. Une lecture qui serait Ă  conseiller Ă  tout jeune qui se destine Ă  la recherche scientifique.
Cordialement,
JCT
 
Auteur : mehdi29 le 14/06/2018 18:03:39
135744R3 - ADN fantĂ´me
[1935] Bonjour,

Me revoici après une interruption .

Je signale cette découverte très récente ( science et avenir de mai 2018 ) . Des chercheurs ont identifiés de l'ADN fantôme chez les membres de la tribu d'Afrique de l'ouest des Yorubas, à hauteur de 8% de leur génome .
Fantôme signifie que cet ADN n'a jamais été identifié chez aucune des espèces du genre humain découvertes à ce jour , et est donc la trace d'une espèce disparue qui s'est croisée avec nos homos Yorubas .
A suivre
Amicalement
 
Auteur : JCT le 14/06/2018 19:23:35
135744R4 - Merci
[323] Merci Medhi pour cette info.
Quelle merveilleuse suite aux développements techniques faits par Svante Pääbo il y a déjà 4 ou 5 ans et aux bibliothèques génétiques mises au point à cette occasion.
Une science de l'impossible en plein développement...
Cordialement,
JCT

 
Auteur : bidouille le 14/06/2018 19:28:45
135744R5 - captivant !


très intéressant ces 8% de mystère


pas beaucoup de lecture à partager en Français mais je nous ai trouvé ça:
http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/04/10/adn-inconnu-certaines-populations-africaines

mehdi29


 
Auteur : biface22/50 le 14/06/2018 22:01:05
135744R6 - re
Bonsoir Ă  tous,

Un article intéressant dans la Recherche de mai 2018

'Entretien. Svante Pääbo : 'L'ADN ancien éclaire la trajectoire unique de l'homme moderne'. Généticien suédois en quête de l'histoire de nos origines et fondateur de la paléogénétique, Svante Pääbo a révélé qu'il y avait du Neandertal dans une grande part de l'humanité actuelle. Récemment, le directeur du département de génétique de l'Institut Max-Planck de Leipzig a même réussi à faire parler un ADN vieux de 400 000 ans.'

Bien amicalement

biface22/50


 
Auteur : JCT le 15/06/2018 17:59:52
135744R7 - pour aller plus loin
[323] Merci biface pour la précision. C'est bien l'article que j'évoquais en R0.
Pour ce qui concerne l'information particulièrement intéressante de Medhi, Svante Pääbo, dans son livre édité en 2014, évoque un métissage des hominidés ayant pu se produire un peu à toute époque. Dans un esprit de prévention d'une éventuelle interprétation, plus ou moins raciste, du métissage de l'homme moderne avec un néandertal primitif, il considère qu'il y a très probablement eu des métissages en Afrique de « l'homme moderne » avec des hominidés archaïques dans des périodes plus anciennes. Il pense que pour les découvrir il faudrait une population qui soit restée stable sur une très longue période.
JCT
 
Auteur : biface22/50 le 15/06/2018 22:27:41
135744R8 - re
Re

Propos tenus par M.Alain Froment
Anthropologie biologique et nutritionnel ‐ MusĂ©e de l’Homme



'Les populations humaines n’ont jamais cessé de se mélanger et les métissages ont toujours cours chez Homo sapiens. Loin de créer de l’uniformité entre les Hommes, le métissage est plutôt une source de diversité. 
Le métissage a cours depuis que l’humanité existe. Depuis des centaines de milliers d’années, des populations différentes échangent plus que des pratiques culturelles…
 
Homo sapiens, parti d’Afrique il y a environ 100 000 ans, rencontre différents cousins du genre Homo disséminés sur Terre. En Europe, il tombe nez à nez avec son cousin neanderthalensis. Plusieurs études confirment aujourd’hui que les populations modernes européennes possèdent encore 3% de gènes en commun avec les néandertaliens. Preuve qu’un rapprochement a bien eu lieu ! En Amérique, un métissage plus récent s’est opéré entre la population amérindienne native du continent, les colons européens et les Africains amenés de force. Des populations qui continuent de se mélanger et qui créent la diversité du continent.
 
Mais le métissage ne doit pas être perçu uniquement comme un mélange de deux entités physiquement différentes. Les différences de couleur de peau et d'yeux entre un Africain, un Européen et un Chinois, ne sont que l’expression plus ou moins accentuée de gènes communs à tous. Les populations humaines mondiales continuent de se métisser de manière plus discrète, presque invisible.
Depuis qu’Homo sapiens existe, ses variantes de gènes continuent de s’échanger de manière totalement aléatoire, ce qui fait de chacun d’entre nous un être unique, mais pourtant comparable à ses semblables. Si nous sommes tous le fruit d’un métissage, il ne faut pas considérer les phénotypes humains (le caractère observable de notre génome) comme un élément de différenciation.
« Les hommes sont des individus tous apparentés, et ne forment qu’une seule et même espèce », rappelle Alain Froment, anthropologue au Musée de l’Homme. « Ils se sont répandus sur la planète sans jamais perdre leurs connexions ».

Bien amicalement

biface22/50
 
Auteur : JCT le 19/06/2018 15:26:44
135744R9 - l'homme
[323] Bonjour Biface,
Merci pour ce texte que j’approuve et qui reflète bien la présentation du Musée de l'Homme au Trocadero à Paris.
Pourtant, pour beaucoup il y a peu d'années, l'idée du métissage de l'homme moderne avec Néandertal restait inconcevable. Même avant les études sur l'ADNmt qui avaient conduit à une interprétation négative. Il a fallu les études sur l'ADN nucléaire pour en arriver à le concevoir.
Neandertal Ă©tait une brute Ă©paisse... mais il avait un gros cerveau...
C'est difficile puisque ça nous concerne.
Je pense qu'il faudrait considérer les données scientifique uniquement comme ce qu'elles sont et les accepter sans chercher à les appliquer sur nous même, notre société et ce que nous sommes.
Cordialement,
JCT


 
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