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Deuxième (et dernière) monnaie ?? |
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Auteur : Gégé le lorrain le 14/07/2016 15:55:01
n°130299R0 - Deuxième (et dernière) monnaie ?? |
rebonjour 
Après le premier sesterce identifié par Toc comme appartenant à Hadrien, je vous soumets cette deuxième monnaie dont le profil est encore moins lisible 
Rien au revers, trop lisse...
Même dimension que le premier : 33 mm environ pour 14 gr
Merci par avance pour votre aide
GleL 
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Auteur : Piaf54 le 14/07/2016 15:59:48
n°130299R1 - ... |
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Auteur : Gégé le lorrain le 14/07/2016 16:07:16
n°130299R2 - c'est sûr |
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Auteur : Toc le 14/07/2016 16:20:24
n°130299R3 - ... |
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Auteur : Toc le 14/07/2016 16:24:35
n°130299R4 - ... |
Vlà ce cher Domi :
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Auteur : Gégé le lorrain le 14/07/2016 16:47:26
n°130299R5 - c'est ça ! |
rebonjour Toc 
C'est exactement ça, je retrouve bien la forme deu menton, du cou et du haut de la tête ! 
Vraiment, là , chapeau car il ne restait plus grand chose ! 
Merci à toi, vraiment super ! Même dans cet état, le fait de savoir à qui elles se rattachent, c'est déjà très bien et ce ne sont plus de simples 'savo', bien au contraire ! Même endommagées par le temps, j'ai l'impression qu'elles revivent un peu ! Donc un grand merci
Bon 14 juillet,
GleL 
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Auteur : Toc le 14/07/2016 18:29:00
n°130299R6 - ... |
Domitien était très apprécié du peuple et de l'armée, mais détesté des familles nobles et du Sénat qui l'a d'ailleurs frappé après sa mort de la ''damnatio memoriae'' (condamnation à l'oubli). Les auteurs latins comme l'historien Tacite, eux-mêmes souvent issus de l'aristocratie, sont très durs envers lui et le présentent systématiquement comme un tyran vicieux. Le poète satirique Juvénal parle de lui comme d'un ''tyran qu’ont vieilli les excès, et qui s’affaisse sous son propre poids''. Dans cet extrait de sa IV ème satire, il le compare tout bonnement à Néron, (qui avait lui aussi subi la ''damnatio memoriae'') pour ridiculiser ses orgies et ses caprices :
''Le dernier des Flaviens déchirait l'univers expirant, Rome gémissait sous le joug de ce Néron à la tête chauve, lorsqu'au sein de la mer Adriatique […] un turbot monstrueux fut pris par un pêcheur dont il remplit le filet ; il ne le cédait point en grosseur à ceux que les Méotides engraissent pendant l'hiver, et qu'ils versent tout engourdis dans l'onde immobile du Pont-Euxin, quand le soleil a fondu les glaces qui les retenaient. Le maître de la barque et du filet, étonné de sa proie, la destine au souverain pontife. Qui eût osé la vendre ou l'acheter ? Les rivages voisins étaient couverts de délateurs, et les spectateurs de la côte n'auraient pas manqué d'intenter un procès au pauvre pêcheur : ils eussent prouvé que ce turbot, longtemps nourri dans les étangs de César, s'en était échappé et devait retourner à son ancien maître. Consultez Palfurius et Armilatus, ils vous diront que la mer n'a rien de beau et de rare, dans aucun de ses parages, qui n'appartienne au fisc. Que faire du poisson ? Le donner, pour ne pas le perdre tout à fait. […]
Il a déjà franchi le lac voisin d'Albe ; déjà il est entré dans cette ville presque détruite, dont les habitants nourrissent encore l'ancien feu des Troyens dans le temple de Vesta, que nous honorons à Rome avec plus de magnificence ; il est un moment retardé par la foule étonnée : elle s'écoule, et les portes du salon impérial s'ouvrent aussitôt à son aspect. Les sénateurs attendent en dehors que leur maître ait reçu l'offrande. On s'approche du nouvel Atride : «Agréez, dit le pêcheur, un morceau trop considérable pour des foyers vulgaires ; consacrez ce jour à votre bon génie, et que votre estomac, à l'instant nettoyé, se remplisse à loisir de ce turbot que les dieux réservaient à votre siècle : il s'est jeté lui-même dans mon filet». Flatterie grossière ! cependant la crête lui dressait. Louez le pouvoir suprême ; il n'est pas d'éloge auquel vous ne puissiez le faire souscrire.
Mais où trouver un récipient capable de contenir le poisson ? Ce point méritait qu'on en délibérât. Les grands sont convoqués au nom de l'empereur […].
«Quel est donc votre avis ? demande l'empereur ; faut-il le mettre en pièces ? - Gardons-nous, répondit Montanus, de lui faire cet affront : que l'on fabrique un bassin assez profond, et qui soit assez large pour le recevoir tout entier dans ses minces parois. Ce grand œuvre exige l'art et l'activité d'un nouveau Prométhée. Que l'on prépare au plus tôt et la roue et l'argile. A compter d'aujourd'hui, César, que des potiers suivent toujours votre camp». Cet avis, digne de l'auteur, l'emporta. Montanus se souvenait de l'intempérance des premiers empereurs, et des orgies que continuait jusqu'au milieu des nuits ce Néron, si habile à renouveler sa faim, quand ses poumons étaient embrasés par le falerne. Nul autre de notre temps n'eut le tact plus fin, le palais plus délicat : il distinguait du premier coup de dent l'huître de Circé de celle des rochers de Lucrin, ou du promontoire de Rutupe ; du premier coup d'oeil, il pouvait dire de quel parage venait un hérisson de mer.
Chacun se lève ; le conseil est fini, et l'on fait sortir tous ces grands que leur sublime maître avait forcés d'accourir en désordre et pleins d'effroi dans sa citadelle d'Albe, comme s'il se fût agi des Cattes ou des Sicambres ; comme si de fâcheuses nouvelles fussent arrivées subitement des quatre points du globe. Que n'a-t-il consumé dans ses extravagances la durée d'un règne qui ravit impunément à la patrie, et sans qu'il s'élevât un vengeur, tant de citoyens illustres et généreux ! Mais il périt à son tour, et ce fut quand les derniers artisans de Rome commencèrent à le craindre ; voilà ce qui purgea la terre d'un monstre couvert du sang des Lamias.''
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Auteur : Piaf54 le 14/07/2016 18:46:58
n°130299R7 - ... |
[1904] toc
C'est exactement ça ! !!
tu prends combien pour les consultations de voyances ?
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Auteur : Gégé le lorrain le 14/07/2016 19:39:47
n°130299R8 - Chapeau bas... |
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