|
 |
Le pommeau de canne |
|
|
|
|
|
 |
|
 |
|
|
|
|
|
Auteur : Marsupilami le 20/12/2015 17:23:19
n°127475R0 - Le pommeau de canne |
Bonjour à tous
Voici encore une de mes histoires à la limite de l'indigestion par sa longueur et je comprendrais parfaitement ceux qui zapperont pour aller voir ailleurs 
Pour les autres, les amis, les courageux ou bien ceux qui n'ont rien d'autre à faire, je vous souhaite une bonne lecture....
Novembre 1815.Un vieil homme chemine péniblement sur le sentier caillouteux qui mène au sommet de la colline où se trouve sa maison. Le brouillard, qui a menacé toute la journée s'est fait plus épais et plus froid et c'est tant mieux pour le voyageur. Ainsi, personne ne verra couler les larmes sur ses joues. Il connaît par cœur ce chemin tant de fois emprunté. Il rentre chez lui après avoir entendu de la bouche même des représentants de l'état que son dernier fils était mort dans l'enfer de Waterloo, broyé dans cette bataille de titans, que la commune était fière de son héros et que sa gloire rejaillissait sur lui ainsi que sur tous les habitants. D'ailleurs, chacun le regardait avec cette déférence due aux hommes que l'on admire. Mort en héros... Tu parles !!!! Lui ne voulait pas d'un héros, il voulait simplement son fils...Le dernier, le plus jeune.... Il avait à peine vingt ans et il n'avait même pas connu sa mère, morte en lui donnant le jour. Waterloo !!! Le vieux ne sait même pas où cela se situe et encore moins pourquoi son fils est tombé la bas. On lui a dit qu'il est mort pour la grandeur de la France, on lui a dit qu'il défendait la république contre le régime monarchique honni et supprimé depuis vingt cinq ans, on lui a dit qu'il avait donné sa vie pour une certaine idée de la liberté.....On lui a dit tellement de choses qu'il en a le vertige. Mais lui, tout ce qu'il sait et qui l'obsède, c'est que son enfant n'est plus et qu'il ne le reverra jamais. Il avait fondé tant d'espoir sur ce fils à la jeunesse et la vitalité éclatante. Il le voyait déjà reprendre en main la destinée de la ferme, embaucher des saisonniers, défricher de nouvelles parcelles pour semer le blé dont le pays avait désespérément besoin. Au début, il l'aurait aidé bien entendu jusqu'au moment où il aurait pu se passer de lui. Et puis, d'ici la, il aurait sans doute épousé une fille du village et il en connaissait quelques une qui n'était pas insensibles au charme de ce grand jeune homme aux épaules larges et au sourire éclatant. Peut être même aurait elle apporté dans sa dot quelques terres qui serait venues grossir encore le patrimoine. Et puis, des enfants seraient venus égayer le foyer.... Des enfants....Ses petits enfants qui ne naitront jamais et qu'il n'aura pas la joie de voir grandir.
Six ans auparavant, il avait trois fils et sa ferme était prospère. Puis la guerre est arrivée et l'aîné est mort à Wagram, en plein milieu de ce bel été 1809 pour défendre l'empereur...A ce moment, le vieil homme croyait encore que ce Napoléon Bonaparte allait apporter paix et prospérité dans ce pays qui se relevait à peine des années de cauchemar de la révolution, que le temps de la peur et des haines était révolu et que son grand garçon rentrerait à temps pour engranger les moissons. Mais on vint lui dire, la mine attristée, que son premier fils ne viendrait jamais plus lui taper sur l'épaule avec l'air satisfait qu'il prenait après une dure journée de labeur. Cet enfant, aux grands yeux verts qu'il tenait de sa mère, si gentil, si fort était tombé pour la nation. Une médaille remise par un soldat chamarré était là pour en attester. La belle affaire !!! Il se fichait de cette médaille comme d'une guigne. Elle avait peut être été coulée dans le même métal qui avait servi à tuer son fils. A cette pensée, son cœur s'arrêta de battre un instant et il failli avoir la nausée. Il ne comprenait pas...Il ne comprenait plus... Ce monde changeait si vite que le vieux, depuis le fond de sa campagne paisible, rythmée par les travaux saisonniers n'avait plus que des questions plein la tête mais aucune réponse à celles ci. Tout ce qu'il savait, c'est que ses fils étaient morts, sans doute pour rien et que personne ne pourrait les lui rendre. Pourquoi ?? Pourquoi sacrifier de jeunes hommes pour le prestige et la gloire des grands de ce monde ? N'y avait il pas d'autres alternatives à cette boucherie ignoble qui durait depuis bientôt vingt ans ? La terreur et la guillotine n'avaient elles donc pas suffit à étancher cette soif de sang ? Pourquoi fallait il que ce soit encore et toujours les petites gens qui paient de leur vie la folie des dirigeants?
Et son second fils ? Disparu dans les plaines glaciales et sans fin pendant cette débâcle qu'ils appelaient pudiquement la retraite de Russie....'Peut être n'est il pas mort' lui martelaient ses amis du village, afin d'entretenir un minuscule lambeau d'espoir chez le vieux. Mais lui savait qu'il ne le reverrait pas, que son corps sans vie gisait quelque part dans ce pays immense qu'il ne connaîtrait jamais sinon il serait rentré depuis longtemps à la ferme. Pensez donc !! Son enfant avait disparu durant ce terrible hiver de 1812... Et il n'a même pas la consolation d'aller se recueillir sur sa tombe. Son corps avait disparu au milieu de cette immensité gelée et jamais il ne reposerait dans le caveau familial où sa mère l'attendait. Il se souvenait de cet hiver qui lui avait paru interminable et qui avait été un des plus froid qu'il eût connu ; Il avait passé trois longs mois blotti auprès de l'âtre essayant de réchauffer ses vieux os et en guettant par la fenêtre la silhouette de son enfant rentrant enfin à la maison. Mais il n'avait vu que la neige qui tombait sans cesse et, parfois, voulant tellement croire au miracle, un fantôme créé par un tourbillon de neige. Alors, son cœur se mettait à battre plus fort mais , bien vite, il comprenait que ce n'était qu'une chimère et il retombait dans son abattement. Qu'était il advenu de ce gamin qui n'était pas préparé pour un sou à affronter le froid mordant, les loups, l'ennemi, les batailles..... Il se souvenait aussi de ces soirées interminables à guetter un bruit de pas, le grincement de la porte qui s'ouvre ou bien cet appel à la fois respectueux et joyeux du fils qui rentre enfin. Combien de fois avait il cru entendre ces mots :' Père ? Vous êtes là ??'. Mais, à chaque fois, l'illusion s'était rapidement dissipée et il n'y avait rien d'autre que le bruit du vent dans l'âtre. Il avait attendu longtemps mais, à chaque jour passé, sa foi dans le retour de son enfant s'amenuisait un peu plus jusqu'à ce que la dernière étincelle s'éteignit totalement.
Et maintenant, on venait de lui arracher le dernier...C'était fini...Son nom, sa lignée allait s'éteindre quand il mourrait à son tour et sa ferme qui avait vu tant de générations se succéder, cette belle ferme dont il était si fier, entourée de terres riches qui résonnait il n'y a encore pas si longtemps des cris de joie des enfants, des appels des journaliers et qui débordait de vie serait au mieux reprise par des inconnus ou bien laissée à l'abandon avant de disparaître peu à peu. Quel gâchis !!!
La pente s'est faite plus dure pour le vieil homme qui s'appuie sur sa belle canne de roseau que ses enfants lui avait offerte. Il s'arrête un instant et la contemple à travers ses yeux baignés de larmes. C'est une belle canne à la fois souple et légère qui le supporte sans problème. Le pommeau représente une tête de chien de chasse la gueule ouverte, parfaitement ciselée avec une multitude de détails tout en bronze doré du plus bel effet. Ses fils savaient à quel point il aimait la chasse avec ses chiens alors ce n'est sans doute pas un hasard. C'est tout ce qui lui reste d'eux : Cette canne, son chagrin et ses souvenirs... Alors, la rage le prit et, saisissant la canne par le bout ferré, il frappa de toutes ses forces contre le jeune tronc d'un châtaigner comme s'il pouvait ainsi atteindre la camarde qui lui avait ravi ses trois enfants. Sous la violence de l'impact, le bois s'est rompu et a éclaté en plusieurs morceaux qui disparurent sous les fourrés alentour. Le vieil homme, hébété par ce geste inhabituel chez lui, regarda un instant le bout ferré qui était resté dans sa main puis il se mit à chercher fébrilement les autres morceaux et surtout ce pommeau qu'il trouvait si joli et qui lui était si cher maintenant car chargé de tant de souvenirs. Pendant un long moment, il écarta à mains nues les ronces sans se soucier des griffures qu'il s'infligeait mais la nuit tombait rapidement, l'obscurité menaçait et le pommeau était toujours introuvable. Le brouillard s'était transformé en une pluie fine et glaciale qui le trempait jusqu'aux os et qui promettait de durer plusieurs jours. Épuisé par tout les événements de la journée, il renonça enfin et repartit sur le sentier d'un pas lourd en traînant sa peine et son désespoir. Après tout qu'importe ce pommeau ? Il est arrivé devant sa porte, a pris la clé qu'il avait caché dans la jarre qui se trouve près du bac de pierre sur lequel trône un géranium, la serrure mal huilée pousse elle aussi son cri de détresse.
Il s'empare de la lampe à huile, prend une braise dans la cheminée, souffle dessus pour lui redonner vie et approche le feu de la mèche de la lampe. Un petit vertige le saisit quand la flamme vacillante fait se profiler des ombres sur les murs telles les fantômes de ses chers disparus.
Il n'aspirait plus qu'a rejoindre sa famille qui l'attendait sans doute de l'autre coté. Il allait mettre ses plus beaux habits et se coucher en attendant que la mort vienne le prendre et l'emmène rejoindre les siens. Sa soupe tirée dans le chaudron qui est suspendu dans l'âtre, un verre d'eau, quelques noix, voila ce que sera son repas. Il s'allonge enfin sur sa paillasse, les yeux rivés au plafond, il imagine le fracas des canons, les cris, les pétarades, le cliquetis des sabres qui s'entrechoquent, il voit les yeux hagards des soldats qui tombent, et parmi ceux ci, ses garçons....
Est-ce cette nuit là que le vieux monsieur, le regard vide et le cœur chargé de peine s'en est allé? Il n'avait plus rien à faire ici maintenant qu'on lui avait tout pris alors à quoi bon ?? Nul ne le sait, mais dans son village, on parle encore de cet homme dont les enfants sont partis à la guerre, et que personne n'a jamais plus revu. Comme seul témoignage de leur passage sur cette terre, il ne reste aux archives que les actes paroissiaux, et une plaque sur la place de la fontaine que personne ne fleurit
Les années passèrent lentement et inexorablement jusqu'à ce magnifique matin de printemps où je promenais ma poêle le long de ce sentier que je connaissais bien et qui m'avait toujours paru accueillant quand je me promenais. Il serpente le long d'un ravin plus ou moins abrupt en fonction de l'endroit et est bordé de l'autre coté par de hauts murs de pierres montés au fil des siècles par des générations des paysans acharnés, refusant de perdre la moindre parcelle de terre cultivable. De temps à autre, un minuscule escalier s'accroche au pierres des murs et permet de gagner un espalier installé en haut au prix de quelques acrobaties et aujourd'hui retourné à l'état originel. A partir du moment où l'homme n'a plus entretenu ces espaces, la nature a bien vite repris ses droits et à la place des légumes et des vignes parfaitement taillées, il y a maintenant des acacias ou des châtaigner qui ont poussé et ça et la un cep retourné à l'état naturel. On trouve aussi, quand la largeur du sentier le permet, de vieux bancs de pierre installé bien à l'abri du vent pour que le promeneur puisse un moment se reposer en admirant la nature autour de lui. Le soleil vient caresser ces endroits et il n'est pas rare de voir un lézard des murailles somnoler sur une pierre.
Je n'avais trouvé qu'un vieux liard usé et une rondelle totalement lisse en métal de cloche. Sans doute les restes d'une pièce de douze deniers de la révolution...Je continuais néanmoins à fureter dans les taillis plus pour le plaisir de profiter de ce doux soleil que j'avais tant désiré pendant l'hiver que dans l'espoir de trouver autre chose. C'était ma première sortie de l'année et j'avais soif de liberté après avoir été confiné pendant toute la saison froide. Celle ci avait été particulièrement longue et cela faisait déjà longtemps que je guettais à travers les fenêtres l'instant où je pourrais enfin m'évader dans la nature car une méchante maladie m'avait condamné à l'enfermement et à l'ennui tant que les beaux jours ne seraient pas de retour. Le bonheur retrouvé, j'écoutais en souriant le charivari des oiseaux fort occupés à construire des nids afin d'assurer les générations à venir. Je rêvais plus que je ne cherchais alors le son puissant me fit d'autant plus sursauter. En repassant le disque à l'endroit du signal, le son me paru prometteur. J'enlevais doucement une petite couche d'humus car il me semblait que la cible n'était pas très profonde. Immédiatement, je vis apparaître une forme que je n'identifiais pas sur le champ. C'est seulement en nettoyant légèrement l'objet que je m'aperçus qu'il s'agissait d'une tête de chien de chasse délicatement ouvragée. Le bronze dont était fait l'objet s'était patiné durant son séjour sous terre et le pommeau, car c'était bien lui, avait pris une belle teinte verte. Je me suis assis au bord de ce sentier sur une vieille souche de châtaigner pour mieux admirer ma découverte et mon ami le vent est venu me rejoindre. Il a commencé sa sourde mélopée et je l'ai écouté. C'est lui qui m'a raconté l'histoire de ce vieil homme qui a vu s'éteindre sa famille. C'est encore lui qui m'a demandé de vous la raconter à mon tour car il m'a dit que certains d'entre vous ne l'entendaient pas quand il vous parlait et c'est grand dommage. Je sais maintenant que chaque chose que nous trouvons en détection a une histoire. Histoire terrible de deuils et de chagrins, belle histoire d'amour ou bien banale histoire de tous les jours.
Écoutez mon ami le vent, il a tellement de choses à nous apprendre, ou bien écoutez votre cœur et votre imagination et ainsi vous partirez faire un voyage fabuleux dans le temps et la vie des hommes qui nous ont précédés.
Il a maintenant bien d'autres histoires à raconter mais, toutes sont marquées du sceau de la barbarie que ce soit des histoires de populations massacrées dans des bombardements aveugles décidés par des hommes qui ne méritent plus ce nom , des migrants tentant de fuir par tous les moyens pour éviter l'anéantissement total des leurs et de leurs familles quitte à périr en mer dans l'indifférence générale en passant par Verdun, Auschwitz, le Viet Nam et tout le moyen orient. Et voici aujourd'hui les Twins Tower, Charlie ou le Bataclan avec leurs cortèges de morts innocents. Le terrorisme au nom d'une prétendue idée dévoyée de la religion nous montre son mufle hideux. André Malraux nous l'avait prédit : 'Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas'. Pourtant, que je saches, toutes les religions nous parlent d'amour, de compassion et de tolérance. Novembre 1815 à décembre 2015, 200 années de guerres et de haines qui prouvent que nous n'avons rien compris. Nous le savons bien, nous autres qui retrouvons des vestiges de batailles souvent sanglantes et qui, avec le recul semblent inutiles. Peut être faut il montrer à nos dirigeants qui jouent les matamores ou qui se frappent la poitrine en jurant qu'ils n'ont pas voulu cela les pauvres choses qui subsistent après seulement deux siècles et leur expliquer qu'il est grand temps de parler d'amour et d'amitié entre tous les peuples et je suis certain que mon ami le vent se ferait plus doux et nous apporterait des parfums de fleurs et des rires d'enfants. Ce sera mon souhait en cette fin d'année et pour toutes les années à venir ......
Houba
|
|
|
Auteur : rollas le 20/12/2015 18:14:26
n°127475R1 - ; |
|
|
Auteur : Salamix le 20/12/2015 18:19:06
n°127475R2 - -- |

Et bin dit donc, sacrés histoire!! Tu as un don de romancier en toi.., belle histoire et belle conclusion.
@+
|
|
|
Auteur : l'indien le 20/12/2015 19:06:34
n°127475R3 - e |
 marsu
le vent nous porte la parole des anges , ceux qui sont partis trop tôt et qui nous manque tant.
Il faut savoir l'écouter, comme tu dit, car il peut raconter de très belles choses ...
la bonne soirée

|
|
|
Auteur : Janus le 20/12/2015 19:07:17
n°127475R4 - Bravo l'ami |
Je ne sais si c'est l'absence de frimas qui t'inspire, mais ton histoire est fort joliment amenée autour de ce pommeau tête de chien (que je connais fort bien d'ailleurs).
Tu peux, si la muse te taquine toujours t'amuser à écrire d'autres petites nouvelles autour d'un des nombreux objets remarquables de ta collection.
A+
Janus 
|
|
|
Auteur : Lou Gobi le 20/12/2015 23:14:37
n°127475R5 - Marsu |
|
|
Auteur : galopin78 le 20/12/2015 23:41:15
n°127475R6 - belle histoire |
|
|
Auteur : migrateur le 21/12/2015 12:32:51
n°127475R7 - ......... |
[1666] 
Je ne sais plus, mais, quelqu'un a écrit: ' Je voudrais que le vent souffle fort, si fort, qu'il emporte jusqu'à mes souvenirs...'
Mais, pour toi Marsu, le vent ravive les souvenirs et crée les histoires... à quand un recueil ?

@+
|
|
|
Auteur : picolo le 21/12/2015 13:12:29
n°127475R8 - ... |
[123] Marsu
un grand merci pour ce superbe texte!!!
|
|
|
Auteur : mimine le 21/12/2015 14:25:35
n°127475R9 - dust in the wind !!! |
[1886] Bravo et merci au marsupial pour ce superbe récit !!!
Quand l'inspiration rencontre le talent, voilà ce que ça peut donner...
Ne t'arrêtes pas cama(a)r(a)de de nous régaler des fruits de ton imagination !!!
|
|
|
Auteur : zinzin89 le 21/12/2015 17:51:38
n°127475R10 - beau récit .. |
Bonsoir,
Il est bien rare que je lise TOUT mais la du début jusqu’à la fin splendide récit , très bien écrit et surtout vivant on imagine l'ensemble.
BRAVOOOOO
|
|
|
Auteur : Alain47 le 21/12/2015 18:30:31
n°127475R11 - Un plaisir ! |
[1867] 
Mr Marsupilami ; Toujours un plaisir de vous lire , ou cachez vous votre machine a remonter dans le temps.?.................AL
|
|
|
Auteur : Janus le 21/12/2015 20:24:21
n°127475R12 - poere |
Il a caché sa machine à remonter le temps au fond d'une bouteille de poëre... 
|
|
|
Auteur : Creuzorak le 21/12/2015 20:31:34
n°127475R13 - poere |
[1885] 
Hé bien, la poëre donne de l'inspiration on dirait ..
Au plaisir de te lire Marsu
A++
|
|
|
Auteur : cristof48 le 21/12/2015 20:36:21
n°127475R14 - histoire |
Magnifique histoire comme je les aime.
Il m'arrive souvent de me faire un 'film' sue des scènes du passé.
Merci.
|
|
|
Auteur : fox-one le 22/12/2015 06:58:11
n°127475R15 - |
 Ã toutes et tous
Une bien belle histoire, qui fait réfléchir et rêver. Pour rebondir j'ai comme je l'espère chacun d'entre nous, une pensée pour celui, celle qui a perdu les objets que nous exhumons ainsi de la terre. Qui était-il ? Comment a t-il pu le perdre ? Cette pièce, ce bijoux, quelle valeur avait-il a ses yeux ? Et de me dire à chaque fois qu'il n'y a finalement pas de hasard, que cette monnaie, cette médaille perdue il y a bien longtemps ne l'a été que pour qu'un jour nous passions notre disque au dessus et que le son, fasse accélerer notre coeur, que l'énergie dépensée pour la sortir de la terre soit le prix à payer pour faire revivre l'espace d'un instant ces inconnus, ces anonymes.
Merci Marsu
|
|
|
Auteur : BERANGERE le 22/12/2015 14:06:52
n°127475R16 - ... |
|
|
|
|
|
Retour à la liste complète
|
|
|
|
|
 |
REPONDRE A CETTE DISCUSSION |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|