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Je vous présente mon 1er roman ! |
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Auteur : Valère le 29/06/2012 00:35:04
n°106195R0 - Je vous prĂ©sente mon 1er roman ! |
 Ă tous !!
Je prends enfin le temps de vous présenter mon premier roman ! 
(Merci à Romu de m’avoir encouragé à franchir le pas )
(N’hésitez pas un lire à la suite de ce post les 5 premiers chapitres du roman que je vous poste en exclu, pour vous faire une idée… N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !)
Son titre : « Douleur angevine » de Valérian Venet (ça c’est mon vrai nom ;o)
Chez l’à part Editions, (format 20 x 12 cm) - 315 pages – 9,90€
C’est un livre aux accents de polar (sans meurtre sordide), où l’intrigue mêle mystère, aventure, détection (eh ! eh ! tant qu’à faire ;o) et faits réels (Et il y a aussi une belle histoire d’amour, ce qui ne gâche rien).
Sa sortie officielle en France était jeudi dernier, mais depuis fin mai pour la promo du livre je n’ai pas un instant à moi… 
Ce n’est que du bonheur !
La couv et le 4ème de couv :
Pourquoi écrire ce roman ?
J’écris depuis 2004 sur ce forum et depuis pas mal d’année des articles et dossiers sur la détection dans certaines revues, mais j’ai voulu passer à un autre niveau, créer une histoire qui toucherait vraiment les gens, pour partager avec eux l’intégralité des facettes de ma passion. J’ai voulu que le lieu principal de l’intrigue soit un manoir qui avait durant 60 ans appartenu à ma famille et qui a un riche passé historique. Une nuit de 1994, j’eus le déclic : j’avais trouvé l’idée de base de mon scénario permettant à mon personnage principal d’explorer les souterrains existant sous ce manoir… Et c’était parti, j’ai mis en tout au moins 7 ans à écrire et réécrire mon texte (en parallèle de la réalisation de la BD du forum !! ). Je me suis beaucoup documenté, j’ai rencontré des spécialistes dans différents domaines et même un officier de police judiciaire, pour que mon intrigue soit la plus crédible possible…
Je me suis bien sûr inspiré en partie de mon expérience de prospecteur, comme lorsque mes personnages réalisent des photos dans l’infrarouge pour repérer les cavités secrètes ou restaurent un Double Tournois… Il y a en plus des expériences que je n’ai pas encore vécues, comme apporter un jour une aide aux autorités avec mon détecteur, pour résoudre une énigme ! Ça, j’aimerais bien le vivre en vrai !
Il faut savoir qu’en France un manuscrit sur mille seulement est retenu par un éditeur et que la conjoncture actuelle de l’industrie du livre n’incite nullement à investir dans de nouveaux auteurs. Cela m’a permis de garder la tête froide. Mais j’ai toujours cru en mon projet. En 2007, j’avais déjà envoyé une première version de ce manuscrit au même éditeur, qui l’avait alors refusé en m’envoyant une lettre type. J’étais au plus bas mais Marcel Taches (l’éditeur des Nouveaux Atlas des monnaies gauloises), qui m’avait lu et croyait en moi, m’a donné des conseils que j’ai suivis à la lettre. J’ai réécrit certains passages, retravaillé le rythme et ajouté un tiers de pages. Et cette fois-ci l’éditeur a immédiatement accepté le manuscrit, il le trouvait parfait en l’état ! J’ai signé un contrat sans avoir à apporter de modifications à mon œuvre. Ce fut une immense satisfaction car ce livre est donc exactement tel que je l’ai voulu. Et la cerise sur le gâteau : l’écrivain Jean-Claude Ponçon (auteur de 20 romans dont un a été adapté au cinéma) a eu un coup de cœur pour ce livre et il m’en a écrit la préface ! Comme quoi, dans la vie, il faut toujours y croire !
Donc si vous ne savez pas quoi emporter cet été sur la plage, voilà une bonne idée de lecture, non ? 
Si l’aventure vous tente, mon roman est en vente en librairie (s’il n’y est pas, vous pouvez le commander) ou sur Internet, comme à la FNAC.com…
Pour toute question, n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse : tegrog@live.fr 
Un grand merci à ceux qui ont déjà fini de le lire et qui m’ont envoyé des mots super sympas, ça fait chaud au cœur ! 
Merci à tous de m’avoir lu jusque là 
Voici un bel article qui est paru dans l’Echo Républicain le 06 juin dernier :
Et maintenant, voici comme promis les 5 premiers chapitres du roman en exclu :
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1
Les bruits et les lumières.
C’est ce qui m’avait le plus impressionné. Un déferlement de sensations.
J’avais eu beau m’y préparer mentalement durant des mois, être confronté sans transition à la rue me fit chanceler. Le vrombissement des moteurs faisait trembler les portes vitrées des immeubles. Une nuée d’oiseaux emplissait l'atmosphère de cris lancinants. Les rayons du soleil formaient des guirlandes étincelantes sur les frondaisons des arbres de l’avenue. Contempler cet environnement relevait du fantasme devenu réalité. La plus belle des récompenses.
Mes poumons inspiraient avec voracité l’air pollué.
J’étais libre.
C’était un matin d’avril 1986.
Un sac à dos renfermant mes maigres affaires personnelles sur l'épaule, j’avais franchi le seuil de la maison d’arrêt de Fresnes. Dans le bon sens cette fois ! Après huit mois de détention.
J’allais devoir m’accoutumer à toute cette vie trépidante. Je sentais mes cellules se réchauffer, se ranimer. Je comptais profiter du présent sans retomber dans les erreurs du passé. J’avais pris le parti de ne plus retourner à Montreuil. Et me motivais en me rappelant que la France était la première destination touristique au monde. Si les étrangers appréciaient autant mon beau pays, je devais être capable d'y trouver un endroit où il ferait bon vivre.
Je me dirigeais vers la gare dans le but de choisir un train en partance vers une destination attrayante quand me vint l’idée de faire du stop. Je préférais embarquer à bord de la première voiture qui s'arrête et me laisser conduire. Peu importait la direction, pourvu que ce soit loin.
A l’entrée de l’autoroute A11, un jeune couple d’Allemands à bord d'un combi Volkswagen s'arrêta à mon niveau. Je pris place tant bien que mal à l’arrière parmi les matelas pneumatiques et les sacs de couchage. Ce premier contact me mit en confiance : je pressentais que ma nouvelle existence allait me plaire ! J’avais tant à découvrir, tant de gens à connaître…
L’alternance de constructions et de zones dégagées animait un ballet d’ombres et de lumières sur les vitres poussiéreuses du véhicule. Bercé par les oscillations, j’admirais le défilé des paysages en tentant de maîtriser mes sentiments. En prison, une page de ma vie s’était tournée et j’avais des difficultés à me remémorer les images d’un parcours dont je n’étais pas fier. Exactement comme un rêve qui au réveil s’estompe à mesure qu’on fouille dans la mémoire. Enfermé, j’avais dû faire preuve d’une certaine force de caractère pour ne pas devenir apathique. L’emprunt de bon nombre d’ouvrages à la bibliothèque centrale me fut salutaire. La méditation et la lecture étaient devenues une échappatoire, un moyen de m’évader. Je tissais la carapace de mon cocon transitoire. Un Benjamin nouvelle mouture allait éclore.
En ce jour d’avril 1986, tranquillement assis sur cette banquette arrière, je jubilais, intimement persuadé qu’après avoir flirté avec le mal, je l’avais quitté en douceur. Définitivement.
Que j’étais naïf !
Le mal a bonne mémoire…
2
Le voyage me permit de découvrir la Beauce avec ses étendues plates à perte de vue... Le paysage ressemblait à une mer calme et la cathédrale de Chartres jaillissait de l’horizon tel un phare insolite.
Des vallons apparurent, des haies moutonnèrent par-ci par-là et je pus bientôt constater de légers changements dans l’environnement. Le fourgon glissait sur la quatre voies sans ralentir au niveau de la zone urbanisée du Mans. Je me laissais emporter, détendu.
Le véhicule s’immobilisa enfin. Je voulus être déposé aux abords de Saumur. Une intuition.
Dès le premier regard, cette région me plut parce qu’une atmosphère particulière s’en dégageait. Etait-ce dû à l’expression sympathique sur tous les visages ou bien plutôt au style architectural chaleureux des maisons en tuffeau ? C’était un pays entre deux mondes, qui avait un pied plus tout à fait dans le passé et l’autre pas encore vraiment dans le futur.
Je me reposai adossé à un platane. Face à moi, la Loire majestueuse aux eaux obscures presque immobiles était parsemée de lambeaux de terre, d’îlots de sables mouvants où il ne serait pas bon s’aventurer. Ce large fleuve calme et puissant à la fois, la vallée zébrée de vignes et ponctuée de falaises érodées, les toitures en ardoises bleutées et l’atmosphère sereine formaient un environnement totalement dépaysant. Il me fallait à tout prix trouver un logement dans ce coin-là , loin de la pollution des villes nouvelles coulées dans le béton qui pourraient me rappeler la Seine-Saint-Denis.
Je longeai les quais en direction du centre ville. Arrivé à la hauteur de la mairie, je me reposai un instant sur un banc dans le square circulaire.
Lorsque je pénétrai dans le bâtiment administratif, un peu impressionné et mal à l’aise, tout alla très vite. D’une façon même inespérée.
Je découvris l’existence d’un dortoir communal pour les hébergements provisoires des « sans domicile fixe ». Je m’y installai donc le soir même avant de débuter dès le lendemain toutes les démarches pour dénicher un appartement à louer dans les environs.
Le second jour de recherche, j’eus la chance extraordinaire de tomber sur une offre unique. A quelques kilomètres de là , dans le petit village de Parnay, sur les hauteurs du plateau, le propriétaire d’une exploitation agricole qui recherchait un travailleur manuel me proposait d’habiter une demeure attenant à son domaine. Le désavantage majeur était la difficulté d’accès. En effet, pour atteindre l’entrée principale, il fallait quitter la chaussée goudronnée pour emprunter un chemin de terre défoncé contournant le mur d’enceinte de sa ferme sur au moins cent cinquante mètres. La maison accolée à l’un des flancs de ce mur en pierres de taille donnait au sud directement sur les vignobles. A l’arrière, une porte s’ouvrait sur un modeste jardin entouré d’une palissade. Au-delà s’étirait un sentier qui pénétrait dans un petit bois de chênes, un vague sillon encombré de branches basses. L’emprunter permettait de rejoindre la route de La Rue Cristal trois cents mètres plus loin. Mais cet isolement me convenait parfaitement. Ce contact avec la nature brute me stimulerait davantage.
Cependant, l’état de dégradation de l’ensemble du bâtiment, visiblement très ancien, me préoccupait. J’entrevoyais pour cette bâtisse blessée une pénible remise sur pied. De nombreux travaux devaient être entamés au niveau de la toiture et de la charpente ; l’isolation méritait d’être renforcée ; le remplacement de plusieurs fenêtres s’imposait... Me sentant capable de relever le défi, je vantai mes qualités de bricoleur auprès du propriétaire. Roger Morancé accepta de me faire confiance et proposa de me laisser disposer des lieux plusieurs mois sans avoir à payer de loyer, en touchant même une petite somme d’argent. Il ajouta que l’on m’apporterait tous les jours gratuitement des repas chauds. En échange de quoi je m’engageais à tout remettre en état. Que pouvais-je demander de mieux ? J’avais du même coup un logis et un travail !
Je m’installai donc, pour la première fois de mon existence, complètement seul sous un toit. Plus de bruits parasites, plus de stress, seul le bonheur d’une vie simple et honnête avec ses plaisirs et aussi sans doute ses petits soucis quotidiens. Une vie qui enfin me correspondait.
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Auteur : Jacquouille_75 le 29/06/2012 01:02:55
n°106195R1 - Wizzzzz ! |
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Auteur : Romulus10 le 29/06/2012 05:35:11
n°106195R2 - Valère |
[81] Comme j'ai toujours eu un immense plaisir Ă te lire sur le forum, et mĂŞme si Ă cause de l'heure je n'ai pu prendre le temps de lire les chapitres ci-dessus, je vais acheter ton livre car je pense que tu le vaux bien.
Je suis vraiment content pour toi, mes amitiés matinales.
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Auteur : normandie le 29/06/2012 05:42:52
n°106195R3 - je vais lire |
Valère
je vais lire et suivre ta musique
l'écriture c'est comme une partition (Une partition c'est aussi une manière de diviser un écu ou une pièce)
je suis nul pour écrire, mais bon lecteur
je vais rien te souhaiter, c'est trop facile et gratuit
tu trouveras ton publique ou pas !
l'écriture il faut se mettre à poil, je vais vérifier sans pudeur le celsius
maintenant tu ne controles plus rien....
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Auteur : artvinividivici le 29/06/2012 06:15:01
n°106195R4 - fĂ©licitations |
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Auteur : aceromique le 29/06/2012 07:43:37
n°106195R5 - . |
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Auteur : Romulus41 le 29/06/2012 08:06:57
n°106195R6 - ------------------ |
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Auteur : L le 29/06/2012 08:19:10
n°106195R7 - ...... |
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Auteur : Valère le 29/06/2012 09:30:31
n°106195R8 - ! |
Merci Ă vous ;o)
c'est vraiment sympa !
Pour Acé et Romu :
Eh oui... Il y aura toujours 2 ou 3 types pour trouver Ă redire, sans avoir lu le livre !
Mais ne dit-on pas que la critique est aisée mais l'art est difficile ?
Ne dit-on pas aussi que les chiens aboient, la caravane passe ?

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Auteur : le gaulois 26 le 29/06/2012 09:37:28
n°106195R9 - Valère.... |
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Auteur : marcus aurele le 29/06/2012 10:01:03
n°106195R10 - Bravo... |
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Auteur : normandie le 29/06/2012 10:07:36
n°106195R11 - mon Ă©pouse est ok |
mon épouse aime bien elle va l'acheter
juste c'est 'les chiens aboient, la caravane passe' 
il appartient aux lecteurs tu en es délesté, c'est la règle du jeu
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Auteur : Doc Bohémien le 29/06/2012 11:30:42
n°106195R12 - .... |
Salut,
Effectivement je suis la presse locale et j'avais vu l'article.Félicitations !

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Auteur : kimboo77 le 29/06/2012 11:36:47
n°106195R13 - livre |
[1762] 
Bravo, il est très satisfaisant de voir un projet, un rêve, voir le jour.
Bienvenue Ă ce livre...Et bonne chance aussi...
K
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Auteur : le gaulois 26 le 29/06/2012 13:38:05
n°106195R14 - ..... |
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Auteur : BERANGERE le 29/06/2012 14:20:04
n°106195R15 - .. |
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Auteur : Tariec 29 le 29/06/2012 14:22:41
n°106195R16 - ... |
[1780] 
Bravo Ă toi !
J'ai tenté d'écrire (de la SF) il y a quelques années et je connais la charge de travail, les recherches, les docs, le tout à gérer en équilibre (précaire) avec le reste (famille, pote, boulot etc.) bref chapeau d'étre arrivé au bout, tu dois étre quelqu'un de passionné. Et ça demande une volonté de fer, encore bravo !
Si ton roman est accessible en librairie vers chez moi, j'achéte !
Kenavo.
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Auteur : oceane le 29/06/2012 16:48:41
n°106195R17 - bravo |
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Auteur : aceromique le 29/06/2012 17:38:30
n°106195R18 - . |
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Auteur : Ben14 le 29/06/2012 23:21:29
n°106195R19 - Ouvrage |
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