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Fer antique. |
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Auteur : FDLC le 24/03/2012 12:14:19
n°104410R0 - Fer antique. |
Bonjour,
J'ai trouvé cet article très intéressant, de plus le fer ce métal soit disant si fragile à traverser les siècles.
A tantĂ´t Le pilier de Dehli
Dans la banlieue de Dehli, en Inde, se trouve un pilier de fer qui est longtemps resté une énigme archéologique. Haut de plus de 7m pour un poids dépassant les 6 tonnes, le pilier de Delhi fut érigé au IV ème siècle en l’honneur du dieu Vishnu. Et malgré les rudes conditions climatiques auxquelles il est exposé depuis plus de 1600 ans, il n’a jamais rouillé. Conçu à l’origine en inde centrale, le pilier s’élève aujourd’hui dans le complexe de Qûtb Minâr, l’un des plus grands minarets du monde. Il était surmonté à l’origine par un symbole hindouiste, probablement retiré après l’islamisation du lieu. Hormis son incroyable conservation, le pilier présente une autre curiosité : le fer qui le constitue est pur à plus de 99%, une qualité qui ne fut pas obtenue en occident avant le XIXème siècle. Les spécialistes ont d’ailleurs longtemps pensé qu’une pièce de métal aussi imposante n’avait pu être fondue avant l’époque moderne, mais nous savons aujourd’hui que le pilier n’est pas forgé d’un seul bloc, et qu’il est constitué de plusieurs morceaux de fers soudés par une méthode antique. Il fallut attendre 2002 pour que le secret de sa résistance mystérieuse soit compris : après analyse, une équipe de l’institut indien de technologie de Kanpur découvrit qu’une fine couche protectrice s’était formée autour du pilier grâce à une présence importante de phosphore dans le fer. Ce phénomène est directement lié au savoir-faire des métallurgistes indiens de l’antiquité, dont nous pourrions tirer des leçons : d’après le responsable de l’étude, les déchets nucléaires pourraient être conservés plus efficacement en s’inspirant de la technologie perdue de ce pilier millénaire
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Auteur : Erix10 le 24/03/2012 12:39:28
n°104410R1 - poteau fer indien |
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Auteur : Manuel 11 le 24/03/2012 14:07:44
n°104410R2 - ferrailleur |
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Auteur : FDLC le 24/03/2012 17:34:23
n°104410R3 - ... |
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Auteur : FDLC le 24/03/2012 17:37:49
n°104410R4 - ... |
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Auteur : FDLC le 25/03/2012 16:47:00
n°104410R5 - ... |
Bonjour,
Quelqu'un qui touche sa bille en ferraille, pourrait-il nous expliquer comment ces ferronniers de l'époque on pu faire venir cette couche protectrice grâce au phosphore avec aussi ces soudures des plusieurs éléments de la colonne ?
A tantĂ´t 
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Auteur : FDLC le 26/03/2012 12:49:25
n°104410R6 - ... |
Bonjour,
Je post l'origine et l'historique du phosphore selon wiki qui n'est quand mĂŞme pas banale
La découverte de cet élément est attribuée à Hennig Brandt en 1669 en Allemagne à partir de l'urine. Il obtint un matériau blanc qui luisait dans l'obscurité, et brûlait en produisant une lumière éclatante.
Au cours de ses recherches de la pierre philosophale, c'est-à -dire l'art de convertir les métaux vils ou imparfaits en or et en argent, Brandt s'était imaginé qu'en ajoutant de l'extrait d'urine aux métaux dont il voulait opérer la transmutation, il réussirait plus sûrement dans son entreprise. Mais au lieu d'obtenir ce qu'il cherchait avec tant d'ardeur, il obtint un corps nouveau, lumineux par lui-même, brûlant avec une énergie sans exemple : c'était le phosphore. Surpris de l'apparition de ce corps, il en envoya un échantillon à Kunkel, chimiste allemand, qui s'empressa de le montrer à son ami Kraft de Dresde. Celui-ci le trouva si merveilleux, qu'il se rendit immédiatement à Hambourg dans l'intention d'acheter le secret de sa préparation ; il l'acheta en effet moyennant 200 dollars, et sous la condition qu'il ne le révélerait à personne. Mais Kunkel désirant vivement le connaître, et voyant que Kraft ne pouvait le lui confier, résolut de le découvrir par la voie de l'expérience, et y parvint en 1674, après beaucoup de tentatives infructueuses. Cependant la préparation du phosphore demeura cachée jusqu'en 1737 alors qu'un apothicaire londonien (Godfrey Hankwitz), d'après la recette d'un autre anglais (Boyle) en produisait pour toute l'Europe, sous le nom de « Phosphore d'Angleterre » 11).
À cette époque, un étranger, s'étant rendu à Paris, l'exécuta en présence de quatre commissaires nommés par l'Académie, Jean Hellot, DufTay, Geoffroy et Duhamel. Ce fut alors que la recette fût rendue publique. Hellot la décrivit avec détail dans les Mémoires de l'Académie pour l'année 1737, et Rouelle la répéta dans ses Cours de Chimie de la même année : elle consistait à faire évaporer à siccité l'urine putréfiée, et à chauffer ensuite fortement le résidu dans une cornue de grès dont le col, par une allonge, plongeait dans l'eau. Il était moulé en cylindres et stocké dans de l'eau préalablement bouillie et à l'abri de la lumière11. C'est ainsi que, pendant longtemps, le phosphore fut préparé, si ce n'est que, par le conseil de Margrall, l'on ajouta, quelques années après, un sel de plomb (nitrate de plomb11) à l'urine épaissie par évaporation. Malgré cette utile addition, ce corps était toujours si rare, qu'il continuait à passer pour l'un des objets les plus curieux et les plus précieux qu'il fût possible de voir: aussi ne se trouvait-il que dans les laboratoires des principaux chimistes, et les cabinets de quelques gens riches, amateurs de nouveautés. Enfin Gahn, l'ayant découvert dans la poudre d'os calcinée puis décomposée par l'acide sulfurique en 1769, il ne tarda point à publier, avec Scheele, un procédé lui permit de s'en procurer des quantités assez considérables. C'est même ce procédé légèrement modifié que l'on suit encore aujourd'hui. On note que combiné à l'hydrogène, il produit un gaz inflammable. Cela peut expliquer les feux-follets causés par la décomposition de matières riches en phosphore dans les marais11. On comprend aussi que c'est sa présence qui fait luire dans le noir certaines matières organiques telles que la laitance et les œufs de poissons, la chair de certains mollusques (huitres), certains squelettes frais de poissons, la substance cérébrale ou le foie de certains animaux. On lui attribue aussi (à tort parfois) la phosphorescence de certains organismes marins et « des eaux mêmes de la mer, dans quelques cas au moins »11
Le phosphore est un élément chimique de la famille des pnictogènes, de symbole P et de numéro atomique 15.
Le phosphore se présente sous plusieurs formes de couleurs différentes : blanc-jaune, rouge et violet-noir.
Très pur, le phosphore « blanc » est transparent ; plus généralement il est blanc ambré, légèrement malléable avec une faible odeur d'ail. Les formes rouge et noire peuvent se présenter en poudre ou cristallisées.
Le nom dérive du mot grec phosphoros, ce qui signifie 'porteur de lumière' et évoque la planète Vénus, l'étoile du berger. Le nom a été attribué au fait que le phosphore blanc émet de la lumière visible dans l'obscurité quand il est exposé à l'air.
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Auteur : Manuel 11 le 26/03/2012 22:25:39
n°104410R7 - cooool |
 FDLC
A partir de demain, je mets toute la famille à contribution pour fabriquer du phosphore. Je sent que çà va plaire aux gamins !
Le Mercredi, c'est travaux pratiques !
M
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Auteur : FDLC le 27/03/2012 10:31:22
n°104410R8 - ... |
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Auteur : Shiva le 29/03/2012 15:47:27
n°104410R9 - Qutb Minar |
J'ai eu la chance de voir de mes propres yeux en 2000 le Qutb Minar à Delhi, et donc aussi ce pilier énigmatique. Un lieu à ne pas rater si vous voyagez dans cette partie du monde.
Shiva
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Auteur : FDLC le 30/03/2012 15:43:28
n°104410R10 - ... |
Bonjour,
Je me disais bien, un tel pseudo et avatar. Quand j'étais dans ce coin là en 80, en remontant vers le Nord, j'ai bifurqué à gauche direction Jaisalmer et le désert du Thar, j'ai eu la chance d'assister à la méla de Pushkar. Pays magique.
A tantĂ´t 
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