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monnaies caro |
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Auteur : brannos le 23/02/2012 10:32:42
n°103537R0 - monnaies caro |
[1014]
Bonjour,
Ce post provient de la BDD monnaies MĂ©ro par au graiduvent.
En fait elles sont carolingiennes, et signalées par Georges Pepeyrot dans 'le numéraire carolingien'et considérées comme émission du Palais par M Dhenin
Auteur : Augraiduvent le 10/12/2011 18:42:30
n°89645R39 - 2 pépins
voici deux deniers de PĂ©pin le Bref.
16mm 1.28g
REX PIPINUS
REX FRANCORUM
Provenance région rouennaise.
deniers inédits, atelier indéterminé.
Ma plus belle découverte.
Auteur : Did 77 le 10/12/2011 18:04:27
n°89645R38 - ....
[1734]
BDD Monnaies Merovingiennes n°89645 Page 7 sur 10
http://
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Auteur : Augraiduvent  le 23/02/2012 17:06:41
n°103537R1 - Bonjour Brannos |
 peux-tu me donner les ref de l'ouvrage, le n° de page ou mieux un scan de l'article?
Par avance merci de ta réponse.
Bien cordialement.
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Auteur : aceromique le 23/02/2012 17:25:09
n°103537R2 - . |
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Auteur : brannos le 23/02/2012 17:56:59
n°103537R3 - ouvrage Depeyrot |
[1014]
Bonsoir,
Il s'agit de la page 475 pép.4 et pép.5, dans collection moneta 77
trouvées en Normandie.
Pour Augraiduvent, on dirait que ce sont les tiennes.
Bien cordialement.
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Auteur : Augraiduvent le 23/02/2012 19:06:03
n°103537R4 - re |
Peux-tu scanner le passage et me l'envoyer?
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Auteur : brannos le 24/02/2012 08:45:18
n°103537R5 - scan |
[1014] Bonjour augraiduvent,
voici un scan des deux monnaies, mais il n'y a pas plus d'explications .
Cordialement.
Merci de nous tenir au courant .
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Auteur : brannos le 24/02/2012 08:47:11
n°103537R6 - Pepin |
[1014] Juste un bout de texte sur les monnaies de pépin.
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Auteur : Augraiduvent le 25/02/2012 18:41:25
n°103537R7 - une brève sur PĂ©pin :-) |
Merci Brannos de m’avoir fait savoir que ces deniers, qui sont toujours en ma possession, sont maintenant référencés dans un ouvrage officiel. A leur découverte, c’était loin d’être le cas, certains mettant en doute leur authenticité.
Les premiers Mérovingiens ne frappèrent pas de pièces à leur effigie; comme en bien d'autres domaines, ils se contentèrent de garder l'institution romaine; l'occupant parti précipitamment, ils avaient à leur disposition des masses importantes de sous d'or (solidi). Quand ces masses furent plus ou moins épuisées, les rois, utilisant soit des objets d'or, soit le métal extrait des mines, frappèrent des pièces soit à leur effigie, soit à celles des empereurs romains d'Orient. Les pièces d'or, restant rares, furent surtout employées par les rois et ceux auxquels ils en donnaient. Devant cette raréfaction, et la valeur élevée que représente l'or pour les petites marchandises, apparaît le bimétallisme puis au début du règne de Thierry III de Neustrie (675-691) est mis en circulation le denier d'argent, du nom de l'ancienne monnaie romaine en argent qui vaut le douzième d'un sou. La carence du pouvoir central, due à la fois à la dispersion des métaux et à la division territoriale de l'autorité, amena les comtes, puis les petits seigneurs et les abbés, à battre eux-mêmes monnaie; on en arrive, à la fin de la période mérovingienne, à trouver plus de mille ateliers de frappe.
Les premiers Carolingiens, unifièrent la monnaie en même temps que le pouvoir politique. Pépin le Bref, par le capitulaire de Vernon (755), puis Charlemagne, par celui de Francfort (794), décrétèrent l'usage exclusif du denier d'argent; son poids (2,04g) valait le 1/240e de la livre (mesure de poids et non valeur monétaire); mais, devant cette difficulté des petits paiements avec un seul type de pièce, on introduisit ensuite le demi-denier ou obole, et le quart de denier, ou piste.
Pépin le Bref s'est octroyé le monopole de la frappe des monnaies, décidant de l'ouverture et de la fermeture des ateliers, du poids, du titre et des sujets représentés.
Poursuivant les réformes de son père, Charlemagne (768-814) abandonne le système monétaire reposant sur le sou d’or. Il instaure un nouvel étalon, la livre (unité de poids) qui vaut 20 sous ou encore 240 deniers. A cette époque la livre et le sou sont des unités de compte, seul le denier est une pièce sonnante et trébuchante.
Sous le règne de Charles le Chauve (843-877) une nouvelle légende apparaît sur les monnaies : GRATIA DEI REX, 'Roi par la grâce de Dieu', formule qui subsistera jusqu'à la Révolution. Au Xe siècle, confrontés à des problèmes de succession et menacés à leurs frontières, les souverains carolingiens n'ont plus les moyens d'imposer leur autorité. Comtes, évêques et abbés frappent leur propre monnaie dont le poids varie suivant les régions.
M Dhénin attribue ces deniers au Palais. Une autre hypothèse concernant ceux-ci serait un denier hybride frappé avec deux coins droits suite à une erreur de manipulation dans un atelier monétaire. Cette explication peut-elle être toujours valable pour 2 exemplaires ? Ou bien est-ce un monnayage local inconnu ? Je n'ai aucune certitude si ce n'est leur grande rareté et donc une incontestable valeur numismatique. Historique, je ne sais pas. En effet, rien ne prouve que ces deux pièces aient circulés ainsi. Il peut s'agir d'une erreur de frappe ou plutôt d'essais monétaires. Cette dernière hypothèse semble la plus séduisante, car elle expliquerait bien des choses. Leur rareté et le même avers. Cela pourrait aussi indiquer la présence d'un atelier. Mais ce ne sont que des suppositions.
A l’époque de la découverte, la réponse de M Dhenin avait été celle-ci :K. F. Morrisson et H. Grunthal, Caroligian Coinage, citent (n° 68) un exemplaire conservé dans la Garrett Collection (Baltimore, Maryland), n° 6112), qui pèse 1,18 g. Il n'est pas reproduit. Un exemplaire un peu
différent, avec des marques supplémentaires, est conservé à Bruxelles
(Morrisson-Grunthal 67). Je ne crois pas à l'hypothèse d'une pièce hybride avec deux coins de droit : il existe des deniers beaucoup plus nombreux de la première période du règne de Charlemagne (Morrisson-Grunthal 226) avec CARO/LVS et au revers RxF, qui prennent manifestement la suite de ces deniers de Pépin. Il ne faut pas les confondre avec les deniers italiens au même type mais de module un peu plus grand. Ce sont des pièces originaires du nord de l'empire : on en a trouvé isolément à Bonn (Allemagne), et à Sneek (Pays-Bas), ainsi que dans le trésor de Krinkberg (Allemagne), dans celui du Jura(France), d'Ilanz (Suisse), de Sarzana (Italie) (je cite Morrisson-Grunthal sans vérification). J'aurais tendance à penser comme M. Lafaurie, qui l'a écrit en divers endroits (dans Francia, son article Moneta palatina, par exemple), que ce sont des monnaies de l'atelier du Palais avant qu'il ne signe Moneta palatina.
Voilà ce que l’on peut dire sur cette découverte au jour d’aujourd’hui. Une future mise à jour d'autres deniers permettra peut-être de percer cette énigme.
Bien cordialement Augrai.
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Auteur : brannos le 26/02/2012 08:35:24
n°103537R8 - Caro |
[1014]
Bonjour augraiduvent,
J’étais à peu près certain que c’était les mêmes monnaies, défauts identiques sur le flan et sur le grenetis.
Pour info et pour confirmer que ce ne sont pas des fausses, j’ai eu l’occasion de voir une monnaie du même type, c’est pour cela qu’elles m’ont aussitôt interpelées.
Une question : Pourquoi les as-tu postées dans la BDD monnaies Mero puisque tu savais qu’elles étaient Caro ?
Au plaisir de te lire.
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Auteur : aceromique le 26/02/2012 09:07:58
n°103537R9 - = |
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Auteur : linoutcha le 26/02/2012 12:44:01
n°103537R10 - re |
[1561]  Ă tous
augrai je suis aller faire un tour hier mais est il me semble que ya eu un passage sauvages dans le coin ( trou non rebouché , arbre déraciner ... )
@ +
contact eme...e .
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