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Il
faut savoir tout d’abord qu’un détecteur
de métaux n’est pas un ordinateur ; si ce dernier
progresse et évolue en mémoire à un tel
rythme qu’il est obsolète d’une année
à l’autre, les détecteurs de métaux,
au contraire, ont atteint depuis bien longtemps leur âge
de raison, leurs performances et leurs fonctionnalités
n’ayant pratiquement pas évolué.
Sauf dans les catalogues et les publicités utopistes
dans lesquels les performances s’améliorent d’année
en année, au grand dam du prospecteur, il est regrettable
de constater que bien des modèles de détecteurs
de métaux, toutes marques confondues, sont toujours
, à l’approche de l’année 2004, qu'un
peu plus efficaces qu’un détecteur des années
1980 ! |
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anciens TR440 des Ets C-SCOPE, Silver Sabre boîtier
métal de Tesoro et Beachcomber 6D à dix tours
avec position métal-minéral des Ets White’s,
sont toujours des détecteurs légendaires...
Détecteurs de milieu de gamme, d’une valeur, à
l’époque, d’environ 305 euros, ils étaient
d’une très grande efficacité en discrimination,
et particulièrement adaptés pour les petites
monnaies, surtout celles en potin. Quant au haut de la gamme,
les Fisher 1265 X, Compass Coin Scanner, White’s Coinmaster
5900 ou 6000, autant de références aussi glorieuses
les unes que les autres, pratiquement introuvables sur le
marché de l’occasion tant ces détecteurs
d’élite offraient un excellent rapport qualité-prix,
ils n’ont pu être à ce jour égalés
et sont toujours utilisés par les vétérans. |
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Malgré
que les détecteurs aient été dotés
ces dernières années d’une multitude de
fonctions nouvelles (discrimination sonore et visuelle, multi-tonalités,
afficheur à cristaux liquides, alphanumérique,
graphique, méthodes de détection multifréquences,
réglages des effets de sol manuels ou automatiques),
malgré tous ces plus, malgré le design futuriste
et le gain de poids, ces formidables machines à remonter
le temps ont bien du mal à passer réellement
les 35 à 40 cm en terre pour une monnaie isolée
de grand module. Constatation tout à fait objective
et bien compréhensible, étant donné que
le principe de fonctionnement pour tous ces appareils est
le même depuis son apparition, le principe VLF-TR. Aucun
autre principe plus performant et fiable n’a été
à ce jour réalisé par un fabricant de
détecteur de métaux.
Pour espérer obtenir des performances très supérieures,
il faudra passer par un principe de fonctionnement différent
qui reste encore à mettre au point : détection
à faisceau laser, radar, ultrasons ou autres.
Dans l’attente de cet événement, la Société
White’s nous apporte avec le GP5 quelques améliorations
notoires sur le traditionnel système de détection,
poussé jusqu’à ses derniers retranchements. |
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Le plus
complet des détecteurs en réglage manuel ;
chaque fonction a son importance !
Fort de son savoir-faire et du succès des anciennes
séries, ce n’est pas par hasard si White’s
reprend sur le GP5 tous les réglages du 6000 Di Pro,
ce dernier ayant subi une évolution constante au
fil des années.
A la demande des adeptes inconditionnels de la marque, le
GP5 est en outre équipé d’un réglage
manuel à dix tours de compensation des effets de
sol.
Cela a été constaté sur tous types
de terrains, le réglage manuel de compensation des
effets de sol est le meilleur système qui soit ;
il permet à l’utilisateur d’affiner au
maximum son détecteur et d’obtenir des performances
optimales de pénétration des ondes électromagnétiques
dans le sol.
Si cela peut être un petit handicap pour le débutant
qui ne maîtrise pas à fond sa machine, sachez
que toutes les fonctions de l’appareil sont marquées
d’un repère P (comme Préréglage),
une position qui permet d’utiliser le GP5 immédiatement
dans des conditions normales.
Ce réglage manuel est un potentiomètre à
dix tours portant le nom de GEB “Ground Electronic
Balance”. Il possède une double commande permettant
un réglage grossier avec sa molette extérieure,
afin de recaler rapidement le détecteur sur un site
déjà connu, et, avec la molette centrale,
un ajustement au plus fin, selon le type du terrain à
prospecter (parc, plage, sol volcanique, etc.) aussi bien
en mode discrimination qu’en “tous métaux”,
et ceci en balayage dynamique ou statique.
Le GP5 est en effet l’un des rares détecteurs
à posséder en standard ces deux modes, bénéficiant
tous deux d’une discrimination très efficace
:
• Mode dynamique pour un balayage rapide, couvrant
en un temps record une large superficie (labour, champ,
plage).
• Mode statique pour un balayage lent, synonyme de
détection performante en des lieux exigus (crevasses,
taillis, caves, souterrains, étangs, ruisseaux, etc.).
Si sur les bas et milieu de gamme, toutes marques confondues,
on trouve un réglage “automatique” des
effets de sol, ce n’est ni plus ni moins qu’un
préréglage effectué à l’usine
par le constructeur, se basant sur un sol moyennement minéralisé.
Les détecteurs haut de gamme possèdent également
un réglage des effets de sol dit “automatique”,
réalisé par le microprocesseur d’après
l’analyse du signal reçu du disque ; il est
moins efficace qu’un réglage manuel.
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Modes
du GP5. Le prospecteur a le choix entre plusieurs
modes de détection :
• GEB NORM
(Sol normal ou peu minéralisé) : recherche
“tous métaux” en balayage statique
avec réglage des effets de sol manuel.
• GEB SAT
(sols fortement minéralisés) : recherche
“tous métaux” en balayage dynamique
avec compensation importante des effets de sol.
• GEB DISC
: discrimination en balayage dynamique avec atténuation
des effets de sol. Le potentiomètre DISC est
réglable de 0 à 10. Il permet dès
la position 5,5 / 6 (position préréglage
P) de rejeter avec efficacité tous les objets
ferreux de la grosseur d’un boulet de canon.
• TR DISC
(Transmission Réception) : Très haute
performance pour obtenir un signal net et puissant
sans balayage.
La position GEB
DISC est destinée à la recherche de
monnaies et d’objets. La position TR DISC est
plus adaptée à la recherche de masses
métalliques ou de dépôts. Sur
ce mode, le GP5 sera capable de détecter une
très grosse masse à plus de deux mètres
de profondeur ! Rien d’étonnant pour White’s,
ce géant de la détection qui depuis
plus d’un demi siècle tient toujours la
première place du marché mondial.
• SIG-BAL
: Nous le rencontrerons sur la majorité des
modèles de détecteurs de métaux
de la marque White’s. Ce potentiomètre
régit l’amplification des signaux issus
du disque. Il agit donc par contrecoup sur les effets
de sol. Un sol truffé de particules ferreuses,
par exemple, forme un écran de nature à
perturber la reconnaissance de l’objet recherché
; utiliser le Sig-Bal élimine cet écran.
Le Sig-Bal doit être réglé en
fonction des terrains rencontrés : au minimum
sur les terrains volcaniques, sable noir et bord de
mer ; au maximum sur les sols blancs ou crayeux (terrains
champenois). Au centre, la position “P”,
pré réglage pour tous les autres terrains.
Cette exclusivité propre à la marque
White’s permet une différence de puissance
par rapport à un détecteur de métaux
classique.
La gâchette
: Cette gâchette à trois positions est
située sous le boîtier du vumètre,
et très facilement manœuvrable avec l’index.
Elle permet de passer directement du mode “tous
métaux” au mode discrimination et vice
versa, de connaître tout de suite la nature
probable de la cible rencontrée grâce
au signal sonore ou visuel, sans pour cela toucher
à un seul bouton de l’appareil. De plus,
la gâchette vous permet le recalage du seuil
sonore et de pouvoir “pinpointer” parfaitement
la cible, si petite soit-elle.
• Le vumètre : En mode “tous métaux”
ou en mode discrimination, l’aiguille du vumètre
analytique vous indiquera sur le cadran la composition
probable du métal rencontré : fer, cuivre,
argent ou, plus rarement certes, de l’or. D’une
simple pression de doigt sur la gâchette, vous
découvrirez la profondeur approximative à
laquelle cet objet est enfoui. La profondeur se lit
en pouces (2,54 cm) ; elle est possible jusqu’à
neuf pouces pour une pièce de monnaie.
• Discrimination : Sur le GP5, la discrimination
s’effectue simultanément selon deux principes,
visuel et sonore. Si vous avez opté pour un
fonctionnement avec un seuil sonore réglé
au plus fin, un objet ferreux en provoquera la coupure.
Dans ce mode, les cibles nonferreuses très
profondes seront mieux ressenties par une légère
variation de ce seuil sonore.
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Si vous utilisez
le GP5 en “silencieux”, la présence
de fer vous sera notifiée par la chute de l’aiguille
du vumètre.
Dans tous les modes, une bonne cible nonferreuse sera
signalée par la montée de l’aiguille,
plus ou moins forte selon sa nature, et un son très
franc.
Ce système de discrimination est de loin l’un
des meilleurs, les vieux routards de la détection
vous le confirmeront. La possibilité de déceler
la présence de fer sans pollution sonore est
en effet très appréciable en prospection.
Cela est impossible sur des détecteurs traditionnels,
silencieux ou multi-tons. Avec le GP5, on ne travaille
ni en aveugle ni en mélodie. On travaille pour
savoir ce qu’un terrain prospecté peut
receler, sans prise de tête et sans perte de
temps.
Pour terminer les
réglages du GP5, le programme POWER autorise
quatre positions :
• Les deux
premières sont consacrées à la
mise en marche et à l’arrêt de l’appareil,
suivies du contrôle test-piles. L’alimentation
est réalisée par huit piles LR6 de 1,5
volts, rangées dans un boîtier compact
à glissières propre à la marque
White’s.
• Les deux
autres position sont destinées à la
reconnaissance des particules de mâchefer et
de certaines pierres fortement minéralisées
(hot-rock), souvent prises en considération
comme des métaux précieux par les détecteurs
de métaux. Une position est prévue pour
le rejet total de ces hot-rock, l’autre pour
l’acceptation des mêmes, une position particulièrement
adaptée pour la recherche de météorites,
voire de fragments de tuile ou de tessons de céramique
chez l’archéologue.
Conclusion :
D’une fiabilité
exemplaire, le GP5 est l’un des seuls, si ce
n’est le seul, à posséder autant
de réglages manuels et de combinaisons de modes,
indispensables pour une détection optimale
en tous lieux. D’autre part, il bénéficie
de la part de son importateur officiel, France Détection
Services, d’une garantie électronique
de 3 ans !
Que peut-on attendre de mieux d’un tel détecteur
proposé à un prix des plus compétitifs
(environ 1000 €) ? Avec son disque évidé
extra-plat de 24 cm GP (Grande Profondeur), le GP5
offre des performances réelles que possèdent
à l’heure actuelle tous les haut de gamme,
même les plus onéreux.
En mode GEB DISC,
le GP5 permet d’explorer facilement de grandes
surfaces grâce à sa maniabilité
exemplaire et son disque extra-plat de 24 cm.Grâce
à sa puissance et à sa discrimination
hyper efficace en mode TR DISC (sans balayage nécessaire),
le GP5 se joue des gros labours !
Le GP5 est partout
à l’aise grâce à son exceptionnelle
palette de modes et de réglages !
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