Auteur : Vincent 29 le 22/09/2013 15:54:37
n°114540R0 - pour les spécialistes du silex taillés ! |
 
Je ma pose une question depuis un bon moment : Comment faisaient nos ancêtres pour arrivés à tailler un silex, comme celui de gauche, sur le document ci-dessous ( extrait d'une documentation sur l'archéologie du Finistère ), en effet, la taille devait-être d'une complication extrême ! Celui, qui le faisait, devait souvent avoir des loupés ! Si quelqu'un à une explication sur la méthode de taille, je suis preneur !
Merci d'avance.
Kénavo
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Auteur : neodom34 le 23/09/2013 19:35:30
n°114540R1 - ... |
[1501] Bonsoir,
J'aurais un peu tendance à répondre qu'ils n'avaient pas la télé à l'époque... mais bon 
Je dirais avec un retouchoir et/ou par pression...
Cordialement,
neodom
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Auteur : Manu02 le 23/09/2013 22:48:37
n°114540R2 - schéma |
[889] Pour faire une pointe armoricaine, rien ne vaut un petit schéma
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Auteur : Manu02 le 23/09/2013 23:03:16
n°114540R3 - source |
[889] Source du schéma : http://www.academia.edu/1328814/Les_mecanismes_techniques_et_les_fonctionnalites_des_fleches_de_la_fin_du_Neolithique_en_France
Tu y trouveras tout ce que tu cherches...
'le pédoncule et les ailerons en devenir subissent une forte contrainte à chaque point de compression dans le cadre de la progression vers ce qui constituera la base du limbe.
Plus le geste rentre dans la matière et plus le pédoncule et les ailerons deviennent fragilisés de par leur longueur. La marge du geste et l’aisance de la préhension lors de l’application du geste se réduisent ainsi considérablement au fur et à mesure de l’avancée de cette séquence.
Compte tenu des différentes fracturations observées et rattachables à des accidents ayant eu lieu lors de cette séquence, nous sommes à même d’estimer que les stades critiques se situent à mi-parcours de la progression.
Nous avons mis en évidence deux options pour la progression du dégagement : une progression rectiligne et une autre en oblique. La seconde option est techniquement la plus malaisée à maintenir et génère pour le reste des fracturations plus fréquentes.
Les séquences qui suivent requièrent elles aussi un soin soutenu. Cette situation est la résultante de l’exigence de technicité attendue. Le schéma opératoire ainsi retranscrit s’exprime dans la nécessité de suivre des règles, guidé par le besoin de cumuler des gestes techniques extrêmement compliqués à réaliser à chaque fois. Le schéma est donc rigide, immuable, en somme très normalisé.'
Voili voiloù et Kénavo
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Auteur : biface22/50 le 23/09/2013 23:08:41
n°114540R4 - re |
Bonsoir à tous
Méthode de débitage qui s'oppose à la percussion. Le détachement de l'éclat est provoqué non pas par un choc, mais par la poussée continue de la pointe d'un outil (compresseur ou béquille) sur le plan de pression. Cette méthode est utilisée pour le débitage de lames, notamment d'obsidienne, ou la retouche d'outils (dagues scandinaves, couteaux gerzéens, pointes à cran solutréennes, pointes de flèches...).
Pointe en cuivre ou en bois de cerf.
Un traitement thermique peut dans certains cas faciliter le débitage par pression.
A tantôt
biface22/50
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Auteur : biface22/50 le 23/09/2013 23:13:10
n°114540R5 - re |
Une autre photo montrant une taille par pression.
Merci Manu pour la documentation super comme d'habitude 
A tantôt
biface22/50
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Auteur : Vincent le 25/09/2013 08:01:37
n°114540R6 - remerciement |
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